• C’est l’un des débats structurants de l’après-crise, apparu dès les prémices du déconfinement, suivant des clivages politiques anciens. D’un côté, les partisans d’un rattrapage économique accéléré, prêts à brandir la nécessité de travailler plus ou de diminuer les salaires. De l’autre, ceux qui entendent faire contribuer les plus aisés à la facture de la crise, à l’issue d’une pandémie qui a érigé en héros les « premiers de corvée ». 

    Dans ce jeu politique plus bipolaire que jamais, le débat sur la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui a déjà caricaturé Emmanuel Macron en « président des riches » au début de son quinquennat, ressurgit avec une vigueur nouvelle. ( Le Monde )

    Le naturel revient très vite, ni de droite ni de gauche aura vécu un demi quinquennat suites aux injustices manifestes qui ont été décidées pendant la première partie de ce quinquennat macronien pour laisser la place au clivage droite gauche fracturant la société entre ceux qui ont tout  et ceux qui ont peu ou rien. La société des riches protégée par Jupiter va devoir participer au fonctionnent de notre société un peu plus activement et se passer des optimisations fiscales pour contribuer  à l’effort réclamé par l’état suite à la pandémie qui d’après les économistes libéraux mènerait le pays à la ruine. 

    La bataille annoncée va être délicate et un changement de stratégie économique devrait intervenir, sera t’il suffisant pour permettre à l’élu d’espérer un second mandat.
    Rien n’est moins sûr.   


    4 commentaires
  • De voir comment le pire est acclamé...


    6 commentaires
  • C’est le grand bond en arrière. Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait se contracter de 5,2 % en 2020, selon les dernières prévisions de la Banque mondiale, publiées lundi 8 juin. C’est dans la zone euro que le recul, attendu à − 9,1 %, sera le plus marqué au monde. Jamais autant de pays n’ont connu simultanément une telle récession depuis 1870. « C’est un coup dévastateur porté à l’économie mondiale », affirme le président de la Banque mondiale, David Malpass. En avril, le Fonds monétaire international (FMI) tablait sur un recul de 3 % du PIB mondial.
    ( Le Monde )

    Au FMI les responsables manquent d’objectivité et ont sens de l’histoire contemporaine brouillée par un sérieux manque de connaissance. Il est lamentable de comparer les effets de la pandémie aux dégâts de la dernière guerre mondiale. Mais c’est vrai, en temps de guerre la vie humaine ne coûte rien. 

    On comprend que le FMI ne s’intéresse qu’au fric et aux pertes subies par les économies mondiales sans tenir compte des destructions provoquées par cette guerre, ponts, routes, lignes de chemin de fer, lignes téléphoniques. Le nombre morts dans les batailles, le nombre de morts dans les camps de concentration ne comptent pas aux yeux du FMI. Après 1945 la vie n’est devenue confortable qu’en 1970.

    Comment un organisme international peut être aussi mauvais et débile à ce point. Comment oser effectuer ce genre de comparaison et dire que les pouvoirs des états écoutent de telles conneries. Nous avons de quoi être  inquiet de l’évolution du monde avec de tels raisonnements qui une fois de plus montre la baisse généralisée des QI de la population humaine. 

    Il est vrai que les économistes ne font pas partie des personnes les plus créatives ni les plus innovantes notre societé humaine. Des intelligences qui n’ont plus les pieds sur terre depuis longtemps.


    6 commentaires
  • Il faut en user et ne pas la gaspiller bêtement, en proférant fariboles et mensonges.


    4 commentaires
  • Comment répondre à un dysfonctionnement systémique (le traitement judiciaire des violences commises par les forces de l’ordre) par un dysfonctionnement institutionnel (intervention de la ministre dans une affaire individuelle) tout en ne traitant qu’un cas particulier », s’est indigné de son côté le Syndicat de la magistrature.

    L’Union syndicale des magistrats a déploré que le président de la République « oublie encore une fois le principe de séparation des pouvoirs » et « récidive en sollicitant une intervention directe de la ministre de la justice ».

    C’est encore une erreur de casting ou de stratégie, le scénario n’est pas au point, traiter le problème d’une violence policière par une négociation avec la famille ou faire le nécessaire pour que la loi traite et corrige ces comportements policiers comme des aggressions qui méritent des sanctions pénales.
    Là encore les décisions ne sont prêtes d’être prises, ne pas fâcher la police qui pour l’instant fait respecter l’ordre du en même temps.


    4 commentaires