Négociations entre distributeurs et industriels : Bercy menace ceux qui ne respectent pas la loi EGalim  
Sur les « 1 000 contrats signés » au terme des négociations commerciales qui se sont achevées le 31 janvier entre les « grands industriels » et les « cinq grands distributeurs », « 124 contrats ne respectent pas les règles de la loi », affirme Bruno Le Maire. ( Le Monde )

Il y va de la responsabilité de l’état de faire appliquer les lois, pourquoi la loi est scrupuleusement appliquée lorsqu’il s’agit de punir le citoyen et que les grandes sociétés sont exonérées du respect de ces lois surtout lorsque le sujet touche à l’économie et aux gains des gestionnaires de ces entreprises peu respectueuses de ces lois. Il me semblait que la démocratie impliquait des égalités de traitements  entre les riches et les pauvres, entre les patrons d’entreprises et les communs des mortels.  
Visiblement la macronie ne s’est pas privée d’accepter voir favoriser ces différences de traitement en protégeant les plus riches.  

Viktor Orban : l’homme qui fait chanter l’Europe de l’intérieur  
Le premier ministre hongrois, en poste depuis 2010, s’apprête à prendre la présidence tournante de l’Union européenne, à l’issue des prochaines élections à Bruxelles, qu’il entend remporter, se rêvant à la tête d’une alliance de partis d’extrême droite. ( Le Monde )

J’espère que les plans d’Orban ne seront pas réalisés, il y a toujours des imbéciles qui ne cesseront de soutenir les partis d'extrêmes droites successeurs des partis qui nous ont conduit à la dernière guerre mondiale. Ces partis devraient être interdits et leurs représentants passibles de prison. Ne nous laissons pas déborder par les successeurs des partis de la haine , ces gens là menacent notre liberté et notre cohésion sociale, par pays et celle de l’UE. Nous devrions interdire la présidence de l’UE par la Hongrie tant que Monsieur Orban est son chef de gouvernement. 

Pénuries de médicaments : la feuille de route promise par le gouvernement se fait attendre  
Alors que, sur le terrain, les tensions et les ruptures d’approvisionnement de médicaments s’amplifient, le gouvernement tarde à dévoiler son plan. ( Le Monde )

Je ne suis pas sur qu’il y est un plan, le gouvernement parle beaucoup mais agit peu. Il parle pour calmer les esprits et laisser l’espoir s’étendre et ne fait rien parce que cela couterait trop cher, puis il reconnait par son immobilité son incompétence technique.
Cependant les ruptures d’approvisionnement commencent à devenir criantes. Nos pharmacies n’auront bientôt que quelques potions magiques à nous vendre. Des illusions pharmaceutiques finalement.

Washington donne son feu vert à la vente d’avions de chasse F-16 à la Turquie  
Si le gouvernement américain a toujours été favorable à la vente de F-16 à Ankara, des élus au Congrès s’y étaient opposés et bloquaient le dossier, arguant du bilan négatif des droits de l’homme en Turquie et des tensions avec la Grèce.
Les Etats-Unis ont attendu pour ce faire que les instruments de ratification par la Turquie de l’adhésion suédoise à l’OTAN soient physiquement déposés à Washington. ( Le Monde )

Erdogan a finalement réussi a obtenir des F16 à la suite de son refus puis de son acceptation tardive la Suède dans l’OTAN. Une stratégie qui n’honore pas franchement la Turquie. La Hongrie doit elle aussi donner son accord à l’admission de la Suède à l’OTAN malgré sa position politique pro russe. Le Premier ministre hongrois est le dirigeant le moins fiable des pays membres de l’OTAN,  La Grèce a reçu des F35 en contre partie des F16 fournis à la Turquie. Le monde est quand même surprenant.

Agriculteurs en colère : Jérôme Bayle, figure de proue de la contestation  
L’éleveur de bovins haut-garonnais de 42 ans est à l’origine du premier barrage autoroutier près de chez lui, à Carbonne.

Jérôme Bayle se trouve place du Capitole à Toulouse, aux côtés de quelque mille manifestants. « On était vraiment remontés et le discours tenu par le président régional de la FNSEA d’Occitanie, Philippe Jougla, nous a dégoûtés, car il voulait mettre un terme aux manifs », raconte cet éleveur de bovins. ( Le Monde )

Dans nombre de régions, comme en Occitanie, où le mouvement a commencé, les manifestants n’arborent pas de bannières syndicales et souhaitent se démarquer de ces organisations représentatives lesquelles n’ont pas vu à temps la dégradation de vie des agriculteurs.  
La question du revenu des éleveurs bovins au cœur des mobilisations agricoles,   la survenue d’une nouvelle maladie virale, une concurrence déloyale liée aux accords de libre-échange, le non-respect de la loi EGalim et la hausse des taxes sur le gazole non routier, les motifs de courroux ne manquent pas. L’intervention du gouvernement permet d’espérer que cette situation se calmera .