L’inca en fut un, sa destinée aussi.

Le président du Conseil européen évoque sa satisfaction d’être parvenu à une entente entre les Vingt-Sept, malgré les multiples achoppements, notamment avec les pays dits frugaux.

L’ex-premier ministre belge sort de quatre jours et quatre nuits – entre le 17 juillet en milieu de matinée et le 21 juillet au petit matin – d’intenses négociations, à l’issue desquelles les Vingt-Sept se sont dotés d’un budget de 1 074 milliards d’euros pour les sept prochaines années et d’un plan de relance de 750 milliards, sur lesquels 390 milliards de subventions seront versées aux pays les plus touchés par la pandémie due au coronavirus. 

Pourtant pas de quoi être fier de s’être laissé manipuler par « les frugaux » dont la population représente si peu dans l’UE, il n’y a pas non plus de quoi  être fier de ne pas avoir conditionné au respect de nos valeurs les montants délivrés par l’UE à la Pologne et à la Hongrie. 

L’UE s’est mise en état de dépendance en acceptant ces chantages au droit de veto de pays mécontents, parfois, l’épreuve de force aurait dû être à l’initiative de la commission, en expliquant aux pays récalcitrants qu’ils ont le dernier choix. 

La gouvernance de la commission doit se faire respecter par les pays participants, sinon l’UE devient ingérable, c’est exactement ce qu’elle a montré.

Faut pas papoter de la papauté. C’est mal saint et malsain.

Ce nouveau siècle montre la régression de notre culture, celle  de notre societé. Les gens sont devenus plus bêtes et moins éduqués qu’auparavant. Il me semble que l’utilisation des réseaux sociaux n’avantage pas les connaissances qui depuis peu sont devenues parcellaires et sans profondeurs. 

Il suffir d’écouter les journalistes des radios pour ce rendre compte que ceux ci sont incapables de poser des questions à leurs invités sans leur laisser le temps de répondre, à croire que ces journalistes connaissent mieux les solutions que devraient exposer leurs invités. Le but sans doute est la volonté de passer pour des experts aux oreilles des auditeurs et faire croire à des compétences qu’ils n’ont pas, une pratique qui s’est étendue aux hommes politiques.. 

Le monde politique se contente souvent de défoncer des portes ouvertes en proposant des solutions qui n’ont même pas été pesées au coin du bon sens. Nous assistons à des cabegies savamment expliquées qui très souvent se contredisent, montrant que les idées mises en applications n’ont pas été suffisamment réfléchies et sans doute conçues à la va vite, et dire que nous n’avons vécu ainsi  20 ans de ce siècle. 

Imaginez la suite, car rien ne pourra redresser à la situation désastreuse que nous devrons affronter pendant le peu de temps qu’il nous reste, avec des problèmes de taille, le réchauffement climatique et le respect de bio diversité. Espérons que la prochaine génération sera plus intelligente et plus responsable que celle qui s’est trémoussée au cœur de la pandémie sans protéger leurs proches ni eux même. Par contre, tout le monde pleure non pas les morts mais la baisse de l’activité économique, l’échelle de valeurs a été balayée par le goût du confort et celui de la vie facile.

Bon courage pour la suite, il reste 80 ans pour passer au siècle suivant. Une évidence, je ne les verrais pas.

L’avance a perdu du terrain à Vence.