Prononcer la justice dans l'urgence, c'est ouvrir la boîte de Pandore.

L’Assemblée nationale a voté, dans la nuit de jeudi à vendredi 15 mai, une série de mesures pour faire face à l’engorgement de la justice à cause du nouveau coronavirus, dont l’extension de l’expérimentation controversée des cours criminelles, sans jury populaire. ( Le Monde )

Oui, aller vite, très vite pour résorber les retards acumulés et ceux induits par confinement. De plus il faut exploiter les bénéfices de l’expérimentation.

Le bilan n’est « pas définitif, puisque l’expérimentation s’achèvera en 2022 », mais il est « plutôt satisfaisant », a répondu Nicole Belloubet. Ces cours « fonctionnent vraiment dans le respect des droits des parties, avec efficacité. Elles prononcent des peines qui sont élevées, mais jugent plus rapidement ». ( Le Monde )

Une idée qui ne vaut pas plus ce qu’elle revendique, déstocker les affaires judiciaires en retard pour des raisons de grèves des avocats suite aux manifestations contre la réforme des retraites et par le confinement imposé pour des raisons sanitaires. 

N’oublions pas le résultat de l’expérimentation qui montre des peines prononcées plus lourdes. Il va falloir que l’état s’engage dans un programme de construction de prisons pour faire face à l’arrivée de nombreux condamnés. 

A combien tu achètes, à combien tu revends …

Une étude menée par des épidémiologistes et statisticiens conclut que la tenue du premier tour, le 15 mars, n’a pas accéléré statistiquement la circulation du virus, sans nier toutefois que des contaminations aient pu avoir eu lieu dans des bureaux de vote. ( Le Monde )

J’ai des doutes, en pleine épidémie de Covid 19, cette insertion qui déculpabilise le pouvoir et le président d’avoir organisé contre toute attente des élections législatives, nous connaissons depuis très longtemps les décisions de spécialistes qui se sont très souvent auto censurées . 

Les auteurs de cette analyse ont travaillé sur les données de participation au premier tour à l’échelle du département, colligées et consolidées par l’IFOP. Ils les ont mises en regard des informations d’implantation et de progression au niveau local du nouveau coronavirus.(Le Monde )

Ces personalités semblent oublier que le fort taux d’abstention ont très probablement réduit l’impact de cette élection sur les effets du virus sur la population. Une chance que 60 % des électeurs ont montré plus de bon sens que notre gouvernement.

N’ayons peur de rien faisons, confiance en notre clairvoyance, c’est bien pour ça que je suis inquiet.