-
10.30/258 /40
Je viens juste d’arriver devant l’entrée de l’Usine, je travaille ici, tout le monde passe sous le portique de Contrôle d’Accès, dès mon arrivée je suis identifié, et les conversations qui me sont adressées me sont directement dirigées dans mon oreillette. Nous sommes tous suivis en permanence par le Contrôle de Sécurité, chacun à sa puce d’identification sous la peau , chaque point de passage est identifié le long de ces les longs couloirs qui distribuent les divers départements d’activités, on assiste à un balais incessants de personnes bavardes se dirigeant au plus vite vers leur table de Boulot. Je boulonne dans une entreprise chimique, après les années de progrès informatiques, l’activité chimique a connue un développement sans précédent.
votre commentaire -
On attend toujours que les promesses du Nain soient tenues, mais, pas la peine de se faire des idées, ce n’était que vantardise et communication, car, là encore sa conception libérale s’applique, laisser faire le marché surtout sans le moindre contrôle.
votre commentaire -
Le trajet pour rejoindre mon lieu de Boulot est souterrain, le Service des Transports a maintenu les anciennes lignes de métropolitain, on peut encore deviner ces mots sur certaines pancartes rongées par la rouille. Des voitures sur rails sans place assise sont pilotées de façon automatique, les voyageurs se retiennent à des barres horizontales fixées au plafond des voitures, là encore les wagons du Politain ne sont pas mixtes, ces rames bicolores se déplacent rapidement, les stations desservent les Tours ou dorment les Résidents de Droit, ceux ci se tiennent sur les quais résignés par la vie que nous endurons, beaucoup semble fatigués même de bon matin, ça me rappelle un slogan déjà entendu sur un vieux film que nous avions vu un soir « métro, dodo, boulot » . Toutes ces lignes se rejoignent toutes au terminus, là ou est installé depuis des lustres, le Pôle d’emploi.
votre commentaire -
Le seul cas où la mise à la retraite serait justifiée par l’âge est celui des hommes politiques, à 63 ans, l’homme politique devient conservateur et inutile, la France souffre trop de ses berniques de fauteuils d’assemblées, il n’y a pas de pénibilité du travail, allégée en plus par le cumul des mandats, car, plus ils ont de mandats moins ils travaillent, ces gens là doivent laisser la place aux jeunes.
votre commentaire -
Ah, vous êtes encore là ..
On me pousse plus que je n’entre dans l’ascenseur, j’ai de la chance, c’est un direct, je m’accroche à mon voisin, tous se sont arrimés pour résister à la chute vertigineuse, j’ai la sensation que mon cœur va me remonter dans la gorge, le passage de 128 à -1, se fait en silence si ne ce n’est quelques grognements de surprise quand la cabine entame, sans prévenir, son plongeon. Les cabines ne sont pas mixtes, celles qui sont destinées au femmes sont peintes en rose, je me suis dirigé vers le puit ou circulent les cabines bleues. Des chiffres défilent très vite sur l’écran de contrôle indiquent les étages traversés. Le freinage, comme chaque jour est brutal, je sens tout le poids de cette descente sur mes épaules. Les portes grillagées s’ouvrent et me voici propulsé sur un quai ou nous attends le Politain.
votre commentaire