• Avant l’Euro

    Les pays de la zone Euro avaient leurs propres monnaies, les spéculateurs s’en donnaient à cœur joie , jouaient à la dévaluation d’une monnaie par rapport à une autre, ce qui appauvrissait tous les ressortissants du pays concernés. L’achats des produits d’importation devenaient plus chers tandis que les produits à l’exportation eux,  devenait du coup moins coûteux, et le commerce extérieur ne s’en portait que mieux. Chaque dévaluation  favorisait  directement les exportations, et protégeaient les emplois. Quand l’Euro fut adopté, les dévaluations  monétaires n’étaient plus possible, alors les spéculateurs se sont mis à jouer sur les valeurs des entreprises cotées en bourse , et là,  une baisse de côte appauvrissait directement l’entreprise qui pour se redresser ne pouvait réagir qu’en montrant sa volonté d’optimiser ses coûts en jouant sur la seule partie variable de ses coûts, l’emploi.

    Les spéculateurs ont fait de grands progrès, nos états leurs ont facilitée la tâche, non content de spéculer sur les entreprises,  ils se sont mis à spéculer sur les ressources et aujourd’hui, avec l’aide des officines de cotation à faire du chantage sur les pays qui présentent quelques fragilités, le but est de justifier des taux de prêts élevés.  

    Il serait temps de remettre de la moralité dans tout ce fatras, dans ce cirque et cette gabegie. Les officines de cotation doivent être placée sous le contrôle du FMI et non rester dans le giron de banques d’affaires, la spéculation court terme doit être sévèrement sanctionnée, par des taux de taxation monstrueux,  les banques négociants avec des officines d’accès aux paradis fiscaux doivent être sanctionnées , leurs patrons rendus personnellement responsables et passible de sanction pénales. 

    On attend toujours que les promesses du Nain soient tenues, mais, pas la peine de se faire des idées, ce n’était que vantardise et communication, car, là encore sa conception libérale s’applique, laisser faire le marché surtout sans le moindre contrôle.

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