Une mise à points peu faire perdre la face. 

De droite comme de gauche, l’opposition est vent debout contre la décision de l’exécutif de ne plus attribuer de couleur politique aux candidats sans étiquette dans les communes de moins de 9 000 habitants lors des municipales de mars. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a adressé un courrier, daté du 7 janvier, au président de l’Association des maires ruraux pour l’informer de cette mesure.

Le « nuançage » consiste à attribuer, à la discrétion des préfets, une couleur politique aux candidats ayant déposé une liste « sans étiquette », par exemple « divers droite », « divers gauche », « centriste »… Mais cette pratique, qui est jusqu’à présent en place dans les communes  présentant jusqu’à 1 000 habitants, est contestée par de nombreux élus. ( Le Monde )

Le but du gouvernement est de masquer sa prochaine déroute aux élections municipales , il est fort à parier que les maires proches du pouvoir vont se présenter sans étiquette afin d’éviter de se présenter comme affilié au parti présidentiel à cause des réformes et les troubles que le quinquennat  a provoqué. Masquer le mécontentement de la population des petites villes et des campagnes , représentant 95% du nombres de communes , soit 56 % des électeurs.  C’est masquer une jolie déconfiture et une belle claque électorale. 

Le nouveau monde s’invente des outils afin de masquer sa déroute devant les classes populaires, le président des riches pourra peut être se targuer d’un succès bien que très limité à 44 % du corps electoral.

À Davos , c’est gloire à la richesse et aux inégalités , les riches le sont plus en plus , le nombre de pauvres a augmenté et ils sont de plus en plus pauvres.

La France compte actuellement 41 milliardaires, c’est quatre fois plus qu’après la crise financière de 2008. Leur richesse cumulée s’élève à 329,9 milliards de dollars, soit cinq fois plus qu’après la crise financière. A l’inverse, selon des estimations de l’Insee publié mi-octobre, le taux de pauvreté a augmenté en France, entre 2017 et 2018, en passant de 14,1 % à 14,7 %. Ce sont ainsi 9,3 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1.050 euros par mois. Les écarts de salaires entre PDG et salarié (es) au sein des entreprises restent démentiels. Surtout, les inégalités de patrimoines sont vertigineuses. Entre 1998 et 2015, la part du patrimoine des 10 % les plus riches a augmenté de 113 % tandis que celle des 10 % les plus pauvres a reculé de 31 %. ( libération)

Les inégalités indécentes sont au cœur de fractures et de conflits sociaux partout dans le monde (…) Elles ne sont pas une fatalité [mais] le résultat de politiques (…) qui réduisent la participation des plus riches à l’effort de solidarité par l’impôt, et fragilisent le financement des services publics »,  insiste de son côté Pauline Leclère, porte-parole d’Oxfam France. ( Le Monde )

Le nouveau monde français à largement participé à cette situation par la suppression de l’ISF , il continue sur ce chemin en matraquant  les retraites par la réforme et en grugeant les dépositaires de livret A dont le taux a été baissé par le gouvernement qui ne semble pas avoir vraiment compris le malaise des gilets jaunes et ses causes. Un partage moins inégal des richesses permettrait d’obtenir une plus forte croissance donc moins de chômage , encore faut il que cette idée apparaisse dans les sphères du pouvoir pour l’instant hermétique à toute évolution dans ce sens.

Le retrait n’est pas une retraite , même à points.

À compter du 1er février, a annoncé le gouvernement, le taux du Livret A sera abaissé à 0,5 %, son plus bas niveau historique. Une baisse qui ne tient plus compte du retour de l’inflation, autour de 1 % actuellement. Le ministère des finances a en effet confirmé, en avril, que « le taux du Livret A [n’avait] plus vocation à couvrir celui de l’inflation ». ( Le Monde ) 

Ceci démontre le mépris du gouvernement pour les classes populaires , celles qui n’ont pas le moyens d’investir dans les sociétés par la bourse beaucoup plus rentables mais plus risquées , par contre les premiers de cordée et les plus riches engrangent de superbes gratifications en accord avec tous les gains obtenus par le CAC 40 .  Ceux qui ont rien et qui ne sont rien n’ont n’ont pas les moyens d’aller gaspiller le peu qu’ils ont sur des marchés actions parfois douteux car sous les commentaires d’économistes à la marge des conflits d’intérêt. 

Le nouveau monde joue la richesse contre la pauvreté et pense gagner à tous les mauvais coups.