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Nous nous arrêtons pour scruter la centrale, les bâtiments sont vraiment immenses, au loin, on distingue des hommes habillés en combinaison de protection contre les effets des radiations. Vite, éloignons nous de cet enfer, en effet, on peut distinguer des empilements de fûts, c’est la nouvelle méthode de stockage des déchets, en plein air. La vie des techniciens est mise en danger par la société des tours. Les anciens terrains entourant la centrale ne sont pas en friche, la végétation y est absente, effets des radiations probablement. Nous quittons les lieux aussi vite que possible. Il ne faut pas rester ici, une chance nous sommes restés relativement éloignés de cette installation d’une extrême dangerosité et pendant fort peu de temps. Cet épisode ne se reproduira plus, la mise en danger de la vie est à mettre au crédit de l’organisation qui régit la vie des tours. J’avoue que cette découverte nous a coupé l’appétit , alors, nous décidons de rouler aussi longtemps que possible pour nous éloigner des vestiges de la civilisation que nous refusons et dont les ancêtres étaient si fiers. Folies et aveuglements d’antan.
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Le solaire est parfaitement adapté pour des équipements de faibles capacités installés de façon résidentielles, sur les toits des maisons sur tout le territoire, mais cela pose surtout un problème, comment facturer l’énergie consommée par chacun, comment taxer les consommateurs, il est bien plus facile de centraliser la distribution et faire payer un maximum les clients de façon à engraisser tout un aréopage de gestionnaires inutiles.
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12h00
Un petit coin tranquille au bord de l’eau , je me met à pêcher notre repas, les prises sont assez nombreuses et suffisantes pour nous nourrir, je fais un petit feu de bois sec entre 4 pierres, et nous dégusterons des poissons fraîchement pêchés. Avant de repartir nous arrosons le foyer afin d’éviter un feu de broussaille. Nous suivrons le cours d’eau. Au loin, de l’autre coté de la rive nous apercevons des grandes cheminées de béton fumantes, et des bâtiments très imposants. Nous allons nous approcher de cette usine, la forme des cheminées me rappelle celle que j’avais déjà vues sur de vieux films d’actualité, nous sommes proche d’une centrale nucléaire, et visiblement elle est encore en ordre de marche, elle doit encore alimenter en énergie les tours que nous avions repérées. Nous passerons non loin du site, en faisant très attention de ne pas nous faire repérer. Il doit y avoir encore des techniciens sur place pour assurer le fonctionnement et la maintenance, cette installation est très vieille, elle était la fierté des ancêtres à une époque pré écologique, avant la crise, ils avaient simplement oublié que les déchets radioactifs restent nocifs pendant plusieurs milliers d’années. Je me demande ce que les techniciens peuvent en faire aujourd’hui.
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« Bettencourt: Woerth aurait reçu 150.000 euros pour la campagne de Sarkozy »
suivant l’affirmation de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt dans une interview au site Mediapart publiée ce mardi. Or, les dons des personnes physiques sont limités à 7.500 euros par an et par personne. Le scandale va plus loin et de plus en plus loin chaque jour. "Mais enfin, c'est pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy! Je dois donner de l'argent à celui qui s'occupe du financement de la campagne, Eric Woerth. Et 50.000 euros, ce n'est pas suffisant"», témoigne la comptable.
Un petit voyage en Suisse arrange le coup et «Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, 'discrètement' comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... »
L’affaire va encore plus loin plus haut, la famille Bettencourt arrosait les hommes politiques,
Nicolas Sarkozy, qui d’après l’ex comptable, venait souvent dîner ou déjeuner à Neuilly avec Cécilia. «Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l'un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. (…) C’était un habitué»
Si c’est vrai, ça pu de plus en plus , dire que les français sont surpris serait exagéré, mais tout de même quand on proclame vouloir instaurer une République irréprochable, c’est reconnaître aussi implicitement qu'on n'a pas été aussi irréprochable que cela.
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Nous nous sommes réveillés de bonne heure, mais ce matin, nous ne sommes pas presser de quitter cet endroit si calme, loin de tout village et de toute habitation. C’est un endroit tel que celui ci qu’il nous faudra trouver, mais dans un environnement plus propice à notre installation. Et puis, nous sommes encore trop près des tours de la ferme. Alors, notre barda sur le dos nous reprenons notre route. Nous empruntons cette fois un tout petit chemin qui n’a jamais connu l’asphalte, des champs non entretenus de tous cotés , la végétation à repris ses droits, les arbres ont perdu toute mémoire d’élagage, ils s’élèvent majestueux au bord du chemin , certains d’entre eux ont attiré la foudre et pointent leurs branches mortes et noircies vers le ciel en signe de protestation. Nous avançons prudemment, Max continue son manège , il marche en éclaireur et ensuite nous attend. Nous sommes allés vers le sud , puis vers l’ouest , il nous faut remonter vers le nord pour retrouver le fleuve. Nous devons retourner sur ses rives, nous aurons eau et nourriture, je vais m’essayer à la pêche. Puis, nous trouverons comme je l’espère une maison abandonnée qui pourra nous accueillir, au moins quelques heures ou pour quelques jours, comme nous avions fait pendant les premiers jours de notre voyage. Nous avons roulé pendant deux heures avant de rejoindre la rive du fleuve. votre commentaire
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