« Créer un vaste réseau sous la Méditerranée permettant notamment d'acheminer vers le nord l'électricité issue de l'énergie solaire produite au sud: l'idée, séduisante sur le papier mais semée d'embûches, va être étudiée par un consortium d'industriels européen » info Metro.

"Ces autoroutes énergétiques sont absolument indispensables", a estimé le ministre français de l'Ecologie Jean-Louis Borloo, soulignant que ce réseau devait permettre, grâce aux tarifs de rachats européens, de contribuer à la rentabilité des projets d'énergie renouvelable au sud, en particulier au Maghreb »

Il serait temps que ces messieurs de la politique arrêtent de fabuler, le solaire, oui, mais pas avec des centrales électriques délocalisées dans les pays du sud et reliées par câbles sous marins vers le pays du nord . On voit déjà les industriels baver d’envie sur un tel marché, financé par les contribuables ou les consommateurs. Technologie quand tu rapportes et que tu maintiens les rôles des entreprises privées artificiellement, étudier des câbles sous marins de puissance , les installer, effectuer les entretiens, voila un marché juteux. Pour les centrales solaires, on peut attendre les mêmes retombées financières, des services que tous devront payer pour le bénéfice de quelque uns.  Un grande fumisterie, nous sommes vraiment dans une société ultra libérale, puis, quid de l’indépendance énergétique, installer des centrales solaires dans des pays ou la stabilité politique n’est pas à l’ordre du jour et où les risques de conflit sont encore aujourd’hui très grand. Un pince coupante suffirait à étrangler l’Europe de ces ressources énergétiques.    

Le solaire est parfaitement adapté pour des équipements de faibles capacités installés de façon résidentielles, sur les toits des maisons sur tout le territoire, mais cela pose surtout un problème, comment facturer l’énergie consommée par chacun, comment taxer les consommateurs, il est bien plus facile de centraliser la distribution et faire payer un maximum les clients de façon à engraisser tout un aréopage de gestionnaires inutiles.