"Les hippies de Woodstock sont devenus les jeunes cadres dynamiques des années 80, puis les traders qui s'échangeaient des obligations à haut risque dans les années 90, pour finalement devenir les dirigeants de Wall Street dans les années 2000" 

Voyons un peu, né en 1945 ; en 1960, 15 ans trop jeune pour Woodstock,  en 1980 , 32 ans, jeunes cadres dynamique, possible , mais encore avait il fallu faire ses preuves devant les  anciens ceux nés en 1940 , ceux qui ont connu la guerre et les privations. Les obligations à hauts risques en 1990, à  45 ans peut être.  Ceux de 50 ans et plus sont arc boutés à leur fauteuil de direction. En 2000 , 55 ans, tout le monde dehors, délocalisation et chômage. La crise , n’est pas du fait des baby boomers ni des  68tards, mais bien de ceux qui ont connus les privations de la guerre et qui se sont jetés comme des rapaces sur tout ce qui pouvait rapporter, bien être, confort et richesses. La génération de ceux qui ont mis en à la mode le libéralisme est  la génération suivante, celle que ceux  qui ont vécu en culotte courte les années 68 se sont sentis attirés par le fric facile et le bling bling du « m’as tu vu » des aînés au pouvoir. Et pour gagner plus, ceux là n’ont pas hésité à balancer les idées de gauche au panier pour profiter égoïstement des revenus que procuraient l’exploitation d’une main d’œuvre lointaine et  bon marché.

Mr  David Bossie ,vous vous trompez lourdement , votre analyse n’ est pas tout à fait juste, les 68tard ont été rejetés par leurs aînés ainsi que par la génération suivante,  le partage n’arrangeait personne, ces générations n’ont toujours eu qu’un seul but, s’en mettre plein les fouilles, la première pour se venger des privations, la seconde pour suivre cet exemple et enterrer toute idée de partage née en 1968 et qui fait encore peur aujourd’hui. Il suffit de connaître les penchants politiques de nos dirigeants actuels pour s’en convaincre.

"Ils n'étaient pas tous hippies, mais la structure normative de la génération du baby-boom a favorisé l'émergence d'une société plus ouverte, plus égalitaire, plus libre, et donc si vous avez un problème avec cela, vous aurez un problème avec les baby-boomers".  Leonard Steinhorn

Justement, le cirque économique actuel ne peut correspondre à cette analyse, les 68tards sont responsables de cette situation pour ne s’être battus avec assez de force pour défendre leur vision du monde.

« Le casse toi, pov con » a la vie dure,  la trouille de la jacquerie le cantonne à rester chez lui , bien au chaud au palais, à l’abri des tentations dont il sait ne pas pouvoir résister. Les conseillers sont sur des  charbons ardents , comment le monde paysan va t il prendre l’absence de son Altesse à la grande fête de la paysannerie nationale. A mon avis, très mal , la chute des prix , la baisse des pouvoirs d’achat et l’indifférence des pouvoirs publics augure d’une semaine agité, et pas qu’au salon de l’agriculture. Comme quoi, Son Altesse n’est pas prête à aller sillonner les chemins de la France profonde , ELLE est  plus à l’aise à brasser du vent dans les conseils internationaux , G20 en tête , plus à l’aise dans les rue de Neuilly pour parler de ce qu’il néglige plus que tout, les SDF ,  la misère , la montée du chômage, et ses engagements et promesses de campagnes. Faire croire qu’il travaille est son but unique et tout cela pour simplement nous avouer  « C’est pas facile » .  Il est vrai vu comme ça les agriculteurs n’ ont pas  perdu pas grand chose.