• Les revendications de la FNSEA s’inscrivent dans la continuité de celles exprimées lors des deux précédentes actions syndicales des 8 et 22 octobre. L’usage des pesticides, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay et Uruguay), le traité de libre-échange entre les Vingt-Huit et le Canada (le CETA), la loi agriculture et alimentation EGalim, les allers-retours sur la taxation de l’huile de palme et les attaques des militants antiviande sont les dossiers qui concentrent les tensions. L’enjeu est de dénoncer « un ras-le-bol » général des agriculteurs, comme le formule Quentin Le Guillous, secrétaire général des JA en Ile-de-France. ( Le Monde )

    Un malaise entre le monde agricole qui ne se sent pas à l’aise dans notre société ou l’écologie , le bien être animal et la qualité des productions sont devenus des causes essentielles du point de vue des consommateurs alors que les producteurs restent attachés aux forts rendements sans prêter attention aux dangers provoqués par les pesticides qu’ils veulent utiliser sans contraintes.   

    L’effet délétère des pesticides « tueurs d’abeilles » ne cessera pas avec leur retrait du marché. Les désormais fameux néonicotinoïdes persistent en effet dans l’environnement et imprègnent des cultures non traitées, plusieurs années après avoir été interdits, à des niveaux demeurant dangereux pour les abeilles et les pollinisateurs sauvages – parfois à des concentrations plusieurs dizaines de fois supérieures à celles de cultures traitées. Ce sont les conclusions saillantes d’une étude française à paraître jeudi 28 novembre dans la revue Science of the Total Environment. ( Le Monde)

    Ce nouveau monde va devoir innover pour essayer de faire cohabiter ces deux exigences fortement contradictoires entre ces deux mondes. J’attends avec impatience les décisions de la présidence et comment le « en même temps » sera mis en œuvre.


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