• Urgence aux Urgences

    La ministre de la santé, Agnès Buzyn, présente lundi des mesures qui doivent permettre de « régler le problème des urgences sur le long terme ».

    En Ile-de-France, au moins 119 urgentistes ont démissionné l’année dernière, contre 73 en 2017 et 43 en 2015, selon une enquête flash publiée par l’agence régionale de santé en juin. Des hôpitaux comme Mulhouse ou Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont récemment dû faire face à des départs massifs d’urgentistes, contraignant à des délestages vers les hôpitaux voisins. Aux urgences de Lens, le nombre de médecins est brutalement passé en un été de 18 à 7 équivalents temps plein. La raison de ces départs ? « L’épuisement professionnel pour la plupart d’entre eux », a reconnu en juin Alain-Eric Dubart, le chef du pôle du groupement hospitalier de territoire (GHT) Artois.

    Il est incroyable de constater tout ce temps perdu pour l'élaboration d'un projet d'organisation pour régler les problèmes des urgences hospitalières , il suffisait simplement de consulter les statistiques disponibles et analyser la cause des démissions des médecins urgentistes. 

    Il semble évident que la baisse du nombre des médecins de ville est responsable de cette crise. La création de maisons de santé dans les villes et villages réduirait le nombre de malades se présentant aux urgences car traités dans ces maisons de santé constitués par plusieurs médecins évitant l'engorgement des services d'urgence pour des bobos sans grande gravité. 

    Le nouveau monde n'a pas su identifier à temps le problème de santé et des urgences  et a laissé la situation pourrir pendant des mois , il a pratiqué la politique du vieux monde espérant que le conflit finirait par s'éteindre de lui même. 

     


  • Commentaires

    1
    broutilleb
    Mercredi 11 Septembre 2019 à 07:24

    Chaque fois que le gouvernement propose tout es refusé et partout.. il y urgences mais à quoi? bise jean, prenez soin de vous

      • Mercredi 11 Septembre 2019 à 07:36

        Il y a urgence , les responsables du dossier doivent trouver des solutions avec les grévistes et non pas sans eux. 

    2
    Mercredi 11 Septembre 2019 à 10:11
    loulou le filou

    C'est le bousin !

    3
    Mercredi 11 Septembre 2019 à 13:07

    L’époque est à la grogne. Tous les corps de métier sont concernés. Ce n'est que la suite de ce qu'il s'est passé l'an dernier. Et quand on s'attaquera aux retraites, il y aura du foin. Même si cette réforme est nécessaire. Sauf qu'on oublie un peu trop de dire la vérité, à savoir que les fonctionnaires cotisent plus cher (5 fois plus : en 1970, un fonctionnaire non titulaire était au régime général, il réglait 50 euros par mois au titre de la SS. En 1986, Mitterand a intégré ces contractuels et du jour au lendemain, ceux-ci ont vu leur cotisation grimper  à 250 francs mensuels. Authentique.

    Bref, les réformes sont nécessaires, mais au lieu d'utiliser le pas de charge, il conviendrait  de savoir expliquer le fond de l'affaire. Pour ce qui est des régimes spéciaux; la prime des conducteurs de train (du temps du charbon) était valable. Quand on est passé à l'électrique, elle a perduré. Si au moins, on l'avait transformée... Mais non : c'était un acquis. Voilà où se situe le problème.

    Bref, il y a du grain à moudre dans un monde inique : les fonctionnaires d'état tels ceux de l'éducation nationale perçoivent une prime qui n'entre pas dans le décompte de la retraite, seulement dans celui des impôts (et c'est du lourd). Tout ça, parce que les salaires, pour l'essentiel, sont au ras des pâquerettes et que les promotions n'existent pour ainsi dire pas.

    Aujourd'hui, il y a de plus en plus de contractuels et de moins en moins de titulaires (peu d'ouvertures de concours). C'est faire un vilain procès à ces gens qui, contrairement à ce qui se dit généralement, bossent comme tout le monde.

    Petit détail : à la SS, seul le directeur est un fonctionnaire qui chapeaute toutes les directions (nommé par le président de la République). Les personnels sont au régime général car ils ne sont titulaires de rien.

    Oui, il y a du grain à moudre... Et des révoltes à venir...

      • Mercredi 11 Septembre 2019 à 13:37

        Pour les révoltes je veux bien te croire , les policiers en ont raz la casquette , les gilets jaunes sont toujours actifs et les futurs retraités seront remontés .. Je ne parle même pas de l'éducation nationale . Quand tout ce monde se parlera alors .. 

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