• Petits génies en berne ?

    La croissance économique a plafonné à 0,2 % en France au deuxième trimestre, en raison principalement d’un ralentissement de la consommation des ménages, selon une première estimation publiée mardi 30 juillet par l’Insee.

    Ce résultat s’explique par la faible consommation des ménages, qui n’a progressé que de 0,2 % (contre + 0,4 % entre janvier et mars), malgré les gains de pouvoir d’achat liés aux mesures d’urgence votées sous la pression des « gilets jaunes ». Selon l’Insee, la consommation en biens est ainsi restée atone (0 % après + 0,1 %), tandis que la consommation de services a décéléré (+ 0,3 % après + 0,6 %), en raison de « moindres dépenses » dans l’hébergement et la restauration.

    Les hautes intelligences de nos dirigeants de plus énarques patentés ont été trompées par la situation croyant que l'effet Janvier devait continuer au second trimestre. Grossières erreurs d'analyses prenant des vessies pour des lanternes , prendre leurs rêves pour des réalités . La dure réalité du moment apparait sans fard et annonce les trimestres à venir très loin des espoirs du gouvernement .

     La cause de cette situation est sans doute l'intime conviction de nos dirigeants d'avoir en toutes occasions être sur d'avoir raison sans chercher à se renseigner ,d'où l'absence de précautions et de concertations , ne se fiant qu'à la certitude d'être en toutes matières être les meilleurs . 

    Ceci  explique peut être le long silence du gouvernement au début de la crise des gilets jaunes. Ce nouveau monde ne sait pas préparer ses petits génies à descendre de l'estrade. 

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 2 Août 2019 à 09:26
    loulou le filou

    Ils ont la science infuse...

    2
    Vendredi 2 Août 2019 à 20:33

    Manque d'expérience avant tout : si des Veaux Gris sont de vieux briscards de la politique, la majorité actuelle est loin d'avoir son expérience, ce ne sont que des amateurs auxquels il reste beaucoup à apprendre. Le jeunot est très intelligent, mais son absence d'ancienneté en politique lui a donné à penser qu'il lui suffirait de promulguer des réformes pour qu'elles passent comme une lettre à la poste. C'était sans compter sur la société civile qui, prise pour une foule sans culture politique, n'en a pas moins réagi et a démontré qu'elle ne tenait pas pour acquises ces réformes qu'elle récuse avec une certaine violence. La rentrée va être coton...

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