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Leçon d'histoire
Il y a soixante-quinze ans jour pour jour, 6 939 navires débarquaient 132 700 hommes sur les plages de Normandie pour libérer l’Europe du joug nazi. Jeudi 6 juin, la France commémore le débarquement allié du 6 juin 1944, en présence du président français, Emmanuel Macron, et de son homologue américain, Donald Trump, dans un contexte diplomatique délicat.
Devant 500 vétérans venus commémorer le courage de tous ceux qui sont venus délivrer la France et l'Europe des nazis , les deux présidents présent à Colleville sur mer dans le grand cimetière américain qui compte 9 387 croix ou étoiles de David blanches.
Puis la leçon d'histoire devint une leçon de politique proférée par le président français.
« Nous ne devons jamais cesser de faire vivre l’alliance des peuples libres », a-t-il lancé, citant en exemple les Nations unies, l’OTAN et l’Union européenne, autant d’institutions que le milliardaire républicain critique régulièrement.
Je ne suis pas sûr que cette leçon ait été enendue ni même comprise par ce dernier président des États Unis auquel désormais il est difficile de faire confiance avec ce slogan l'Amérique d'abord. l
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Je donne raison au jeunot d'avoir rappelé les liens unissant nos deux pays et qui ne remontent pas seulement à la seconde guerre mondiale. Nombre de français ont migré aux États-Unis et y ont fait souche. J'ai là-bas des cousins germains, l'un de mes neveux a épousé une américaine, bref, les frontières existent mais ne sont que virtuelles. Et c'est cette immatérialité frontalière qu'il faut maintenir. Après tout, les cimetières aux croix blanches sont nombreux et entretenus. Il faut savoir qu'il s'agit de tombes perpétuelles offertes par la France. En remerciement du sacrifice des soldats venus d'Amérique pour défendre notre pays. Ces grands espaces semé de croix sont le symbole d'un lien indéfectible et ce n'est pas cet idiot du village qui peut y changer quelque chose, même s'il s'ingénie à tout vouloir mettre par terre.
Quant à lui faire confiance, oh que non. Il est obtus et ne saisit pas l'importance d'avoir des liens étroits avec ces cousins que sont les Français. D'autant qu'il est très mal placé pour critiquer puisque lui-même, comme nombre d'américains, n'est que le petit-fils d'émigrés européens.