J'ai des doutes dans les compétences de la ministre des transports en matière d'écologie aux vues de ses décisions passées. 

Mais « si à la RATP elle a porté le plan des bus électriques, elle n'en est pas l'instigatrice », rappelle toutefois un cadre de la régie, qui a tout de même été bluffé par la conviction mise ensuite par la PDG à défendre le plan « bus 2025 », une flotte de bus à 80 % électrique, et à peser, notamment sur les constructeurs, pour que tous les acteurs de la filière prennent le train de l'électrique. Et elle a mis trois mois à intervenir pour sauver le «train des primeurs » entre Perpignan et Rungis, que la vétusté et un désaccord entre la SNCF et des transporteurs condamnait à l'arrêt.

Bien sûr , elle n'a pas pensé au renforcement des centrales électriques devant fournir plus d'énergie pour faire rouler les bus électriques. De plus trois mois pour trouver une solution au problème du train des primeurs est tout de même excessif sachant que sa disparition procurerait la circulation de 50 poids lourds journalier, les sociétés autouroutieres devaient applaudir des 2 mains tout comme les pétroliers fournissant le Diesel. Puis , la fermeture des petites lignes n'est elle pas une avancée écologique favorisant les transports routiers.

Les solutions retenues ne sont pas à la hauteur des engagements écologiques du gouvernement qui pour l'instant se contente de dessiner un futur radieux mais n'a encore rien fait de concret à part les aides financières offertes aux clients intéressés par la voiture électrique , finalement les riches ont pu en profiter en s'offrant des voitures électriques tres coûteuses grâce à ces aides , la population des campagnes ne s'est pas sentie concernée. Ce n'est pas en taxant les vols intérieurs d'1,50 Euro que l'on pourra réduire l'empreinte carbone du transport aérien. 

Ce nouveau monde est encore une fois de plus à l'écart des nécessités .