Sous l’effet de l’électrochoc Trump, un nouvel alignement émerge en Europe face à la crise ukrainienne .  
L’électrochoc agit et les choses vont très vite. Une semaine après l’élection de Donald Trump à un second mandat à la présidence des Etats-Unis, un nouvel alignement émerge en Europe face à la menace d’une gestion de la crise russo-ukrainienne dont les Européens seraient exclus. A la manœuvre, la Pologne essaie de constituer un front pro-ukrainien avec les pays les plus motivés.

Donald, Tusk, le premier ministre polonais, n’a pas perdu de temps. A Budapest, en marge de deux sommets réunis les 7 et 8 novembre, il a pris à part pendant près d’une heure le président Emmanuel Macron. Il a aussi parlé au premier ministre britannique, Keir Starmer, aux dirigeants scandinaves. Leurs conversations, a-t-il expliqué plus tard à la presse, ont porté sur « ce qu’un retrait potentiel des Etats-Unis d’une politique active en Ukraine signifierait pour nous ». ( Le Monde )

La question est posée quelles seront les attitudes des européens face aux propositions de Trump du réglement du conflit russo ukrainien . Il est fort  probable les propositions de Trump se traduiront par une perte de territoire de l’Ukraine au profit de la Russie. Une solution à la Trump qui ne conviendra à aucun des européens exeptée la Hongrie de Orban qui montre autant que possible son comportement pro russe. Les européens ne pourront jamais admettre une telle solution simpliste en accord avec la vision restreinte de Trump face aux problèmes des européens.  
Finalement les dangers que devront supporter les européens sont la voracité de Poutine et la bêtise de Trump et de ses soutiens.