La nomination de Michel Barnier à Matignon signe-t-elle le prolongement du macronisme ou bien sa fin ? »

Mais en nommant Michel Barnier, réputé calme et courtois et qui n’a jamais été une figure flamboyante de la droite, Emmanuel Macron espère bien garder la main et l’ascendant.

C’est sans compter sur le Savoyard, qui a toujours eu horreur d’être sous-estimé. Lors de la passation des pouvoirs avec Gabriel Attal, jeudi, l’ancien ministre de Jacques Chirac a montré d’emblée qu’il n’avait pas l’intention d’être réduit au rôle d’exécutant ou de « collaborateur », et qu’il apporterait sa « valeur ajoutée », imprimant un style nouveau. ( Le Monde )

Le président croit pouvoir manipuler son nouveau premier ministre comme  il le souhaite, il est plus que probable qu’il devra se plier aux souhaits  de son ministre, lequel ne craint rien de ce président qui semble être presque en culotte courte, vu son age et vue sa popularité . Son nouveau premier ministre ne se laissera pas faire car il n’a rien à craindre, au contraire le président a tout à perdre , il risque d’être poussé à la démission ou être destitué si la situation du premier ministre devient trop délicate et l’atmosphère de l’assemblée nationale imbuvable.