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Diviser pour ..
Cette mobilisation est « avant tout la mobilisation de salariés d’entreprises qui relèvent des régimes spéciaux. C’est donc une mobilisation contre la fin les régimes spéciaux », a regretté Emmanuel Macron, visant notamment « les grandes entreprises de transports ». « Mais c’est l’engagement que j’ai pris devant les Français », a ajouté le chef de l’Etat, à l’issue de deux jours visite dans sa ville natale d’Amiens.
C’est une défense comme une autre , un exercice bien connu souvent exploité par un ancien président dont la méthode était non de rassembler mais de dresser les français les uns contre les autres pour l’emporter dans la division , bien évidement cette stratégie ne lui a pas permis d’effectuer un second mandat.
Les cours de l’ENA ne semblent pas avoir présenté cette stratégie politique comme délicate et dangereuse pour la réussite de sa politique . Le nouveau monde n’a finalement rien inventé .
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Commentaires
L'art de politique est de savoir manier les mensonges et même les plus grossiers : parmi les manifestants il y aura différentes couches de la société qui représenteront la majorité silencieuse toutes strates mélangées. Certes, les syndicats encadreront la manif pour cause d'emplois des fonctions publiques, mais se mêleront d'autres travailleurs dont le ras-le-bol est patent comme les retraités qui ne sont qu'un exemple. Il y aura sans doute d'autres professions qui en ont ras la casquette. Les propos du chef de l'état sont transparents : faire croire à l'ensemble de la population que les seuls privilégiés d'entreprises étatisées qui veulent seulement conserver leur statut. Le locataire de l'Elysée est bien passé par l'ENA, a lu Machiavel mais n'a pas su en tirer les vrais arguments. N'est sans doute pas énarque qui veut, mais tous ont les mêmes défauts dont celui d'être hors-sol et d'appliquer les grands principes inculqués depuis des décennies aux élèves.
Le problème, ce sont ces oubliés systématiquement de la République, ces "riens" comme les a insultés le jeunot, sont de la partie et entendent bien manifester leur grogne. Se faire entendre est ce qui est le plus difficile quand on n'appartient pas à une certaine classe sociale. Alors viser les "agents publiques" plutôt que le menu fretin est une tactique vieille comme Hérode. Et elle a souvent produit les effets escomptés. Sauf que le peuple est un coupeur de têtes. Quand les peuples se réveillent, cela s'appelle une révolution.
Mais rassurons-nous : il n'y a pas que chez nous que tout va mal et que cela engendre de la contestation : les états ont beau jeu de montrer du doigt les fauteurs de "troubles", coupables de semer un désordre injustifié.
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tout se poursuit rien ne commence vraiment. comme la vie. bise Jean