• Arnaud Montebourg est quelqu’un qui à la fois comprend relativement bien les enjeux de l’industrie, (...), mais il a une conception qui est excessivement interventionniste, il est dans un interventionnisme social qui à mon avis ne prépare pas véritablement le redressement productif».

    C’est sans doute vrai, il faut que les entreprises se redressent et fassent des bénéfices pour à nouveau investir dans de nouveaux marchés et de nouvelles technologies déjà mises en œuvre ailleurs, l’innovation coûte trop cher et personne n’est sur de la pérennité de l’investissement.  Le ministre, au goût du médef  s’inquiète trop du bien être des employés,  c‘est trahir sa mission auprès des entreprises qu’il devrait défendre pied à pied en intervenant auprès des syndicats afin qu’ils ne revendiquent plus et laissent le médef régler seul les conflits sociaux. Ainsi, autoriser les entreprises à effectuer  des baisses de salaires pour rendre le coût du travail compétitif  aux vues des performances chinoises, ceci est le rêve entretenu par le médef depuis plusieurs années, revenir à des conceptions sociales du 19 iem siècle pour assurer le plein emploi. La stratégie du médef, comme d’habitude, à court terme , ne sera pas écoutée , du moins je l’espère,  par un gouvernement de gauche , et il faudra bien  que Mme Parisot s’y fasse, ce qui ne l’empêchera pas de geindre et de mendier.


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  • La grande lessive est en marche, certains vont devoir marcher dans les clous ..


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  • La manipulation commence à fonctionner, quelques jeunes patrons du microcosme des « start up numériques » ont mis le feu aux poudres, la peur de ne pas s’enrichir assez  lors de la vente de leur entreprise, scandaleux disent ils que l’état leur prenne une part de la plus value à la revente, ces jeunes cupides oublient que l’état leurs avait prodigué des aides qui ont justement permis ces créations d’entreprises, les pigeons ont la mémoire courte et toujours autant  d’appétit , alors, pour ne pas perdre la face et profiter de la grogne,  d’un seul homme l’UMP s’est engouffré dans la brèche en oubliant que l’ex avait lui même mis en place un tel système, parce que finalement, le prix de vente d’une entreprise sur le marché est dépendante de son secteur d’activité mais aussi de sa vitalité, laquelle ne repose que sur le travail des employés, lesquels ont été payés certes, soyez sur que le patron ne s’était pas oublié non plus, n'oublions pas que dans le prix de revente , il y a l’investissement des employés qui dans l’opération de vente est oublié si ce n’est par la taxe sur les plus values.. Quand j’écoute ces entrepreneurs clamer leur amour d’entreprendre, j’entend tout autre chose, l’amour du fric tout simplement ..

    Il est probable que le gouvernement fera partiellement marche arrière, j’entend déjà Copé et Parisot clamer leurs satisfactions d’avoir fait plier Bercy.

    Sans aucun doute, les pigeons, ce seront les classes moyennes, ces riches  là ne veulent toujours pas payer et ne cessent de demander des avantages et des aides.


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  • Les desseins sont dans les dessins.


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  • Quand j‘ai lu ce mot dans la presse à propos de l’entrevue entre Mme Parisot et les syndicats, je n’ai pu me retenir de rire. Les journalistes sont loin de la réalité , le médef ne négocie pas, il impose ses vues ou pire il pratique la politique de la chaise vide.

    Cette pratique est devenue un réflexe naturel après avoir côtoyé pendant 17 ans des hommes politiques de droite qui faisaient tout pour ne pas fâcher ses meilleurs soutiens ni vexer ses fidèles militants contributeurs, ceux du premier cercle.

    Cette fois, j’espère que la gauche saura faire respecter les règles dites de la négociation, ou chacun doit lâcher un peu de lest pour trouver un accord, le pays ne pourra pas supporter longtemps le sens unique pro médef que l’ex avait instauré, je me suis parfois demandé pourquoi les syndicats venaient encore assister aux réunions dont les comptes rendus avaient déjà été écrit la veille dans le bureau du président.


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