Mais 6, parce ce n’est pas sot 6. 

Le président candidat vient de changer d’opinion , il serait pour le financement du rachat des usines et outils industriels qui seraient mis en vente par les sociétés qui voudraient s’en séparer , cela pour contrecarrer la proposition de loi socialiste à l’assemblée nationale interdisant la délocalisation de sites industriels en cas de présence de repreneurs. Ecoutez, à l'UMP on tousse..

On aura tout vu , le président candidat  est prêt à proposer n’importe quoi pour rester en place. Le mot de nationalisation n’a pas été prononcé mais l’idée est tout de même là, si l’état investit dans un site , il s’agit d’un achat  de parts industrielles , de l’actionnariat avant nationalisation, mais on connaît la règle de l’actionnariat version UMP, nationaliser les pertes et privatiser les bénéfices. Cette chanson est déjà connue et elle a été bien souvent entonnée au court de ces 5 dernières années, ou la crise a eu bon dos.

Les banquiers devraient en guise de remerciements pour les renflouements financiers voter massivement pour le candidat président tout comme les huiles et participants du médef pour lesquelles les propositions UMP ne vont jamais assez loin en matière de la baisse de la fiscalité. Je préfère attirer votre attention sur le fait que le coût du travail est depuis 5 ans l’argument qui fait mouche auprès de ces messieurs dames mais cela n’excuse pas le  manque d ‘imagination de nos chefs d’entreprises qui répugnent à investir sur des créneaux d’activité nouveaux et forcément risqués, là se trouve la raison du déclin de nos industries. 

C’est malheureusement ainsi quand le patronat conserve ses deux pieds dans le même sabot.

Le France est immobile, ses cadres dirigeants sont trop frileux, tout comme la stratégie développée pour effectuer la de sortie de crise, sans investissement ni relance de l’économie, il y a peu d’espoir de croissance, et ce n’est que grâce à elle qu’il  sera possible de sortir de cette ornière ou l’austérité et les plans de rigueur nous plongent.