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un peu d’ordre
La médiatrice de l’Union européenne (UE), Emily O’Reilly, a décidé, lundi 6 juillet, d’ouvrir une enquête sur un contrat conclu par la Commission européenne avec la société américaine BlackRock, qui est l’institution financière la plus puissante au monde – elle possède quelque 6 300 milliards de dollars (5 500 milliards d’euros) d’actifs, dont un tiers en Europe.
Chargée du contrôle du fonctionnement de l’UE, Emily O’Reilly avait, dès le mois d’avril, reçu une plainte de députés européens s’inquiétant que ce fonds surpuissant, qui est notamment actionnaire ou auteur de missions d’audit pour des banques, se voie confier une mission portant précisément sur la surveillance bancaire. Et plus précisément sur l’incorporation dans celle-ci de « facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance ».
L’UE vient de se réveiller, avoir confié à une société américaine un contrat de gestion financière, est de la pure connerie. C’est se mettre entre les mains des américains fortement influencés par leur président Trump. Je n’aurais aucune confiance dans les résultats obtenus par cette entreprise américaine dans laquelle il est bien difficile de croire à l’honnêteté des études réalisées.
Il faut croire que les européens sont incompétents en matière d’étude de gestion financière et que nous n’avons pas de grands spécialistes dans ce domaine et qu’il a fallu se rapprocher des spécialistes d’outre Atlantique.
L’éducation nationale devrait lancer des sessions d’études afin de former des spécialistes européens, nous avons des Prix Nobel d’économie et nous sommes toujours à la ramasse.
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Commentaires
la tendance est de rétrocéder ses devoirs de gestion à d'autres. Comme si l'affaire Lehmann Brothers n'avait pas suffi à faire entrer dans la tête des dirigeants qu'il fallait repousser toute invasion étrangère... Serait-on dirigés par des nuls ?
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Lundi 13 Juillet 2020 à 00:48
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les têtes partent à l'étranger, c'est bien connu. bise
Oui, la cause sans doute le mépris du pouvoir politique pour têtes mieux faites que la leur, cela se traduit par des manques d’investissement.