La crise grecque va plomber pour longtemps les relations entre les pays de la zone Euro et la Grèce qui considère que le résultat dernier vote de son peuple l’affranchit de toute contrainte vis à vis de ses débiteurs, La Grèce veut retrouver sa pleine latitude de décisions économiques sans tenir compte des obligations que les pays de la zone Euro lui ont infligé en espérant récupérer de cette façon l’argent qui avait été prêté afin de la sortir de la crise financière dans laquelle elle s’est enfoncée.

Il résulte de cette situation un bras de fer entre les dirigeants grecs soutenus par leur peuple et les dirigeants de la zone Euro qui ne peuvent effacer cette dette sachant que d’autres pays risqueraient de réclamer un adoucissement des obligations auxquelles ils font face et ou refuser de faire face à leurs propres engagements.

Cette crise est très dangereuse pour l’Europe, pour la stabilité et la crédibilité de la zone Euro.

C’est effectivement ce qui pourrait être le pire pour nos sociétés, voir la zone Euro et sa monnaie s’écrouler comme un château de carte suite aux défauts de paiements de ceux qui sont les plus endettés malgré les aides consenties.

L’absence de politique économique menée par l’Europe, l’absence de politique de convergence sociale et fiscale des pays de la zone Euro ne pouvaient que se traduire par cette crise qui risque de tout emporter, en effet, l’absence de règles condamnant le dumping économique et social ont augmenté de façon durable les disparités de traitement des peuples de la zone Euro, provoquant désordre économiques et sociaux par la recrudescence du chômage de masse.

Cette crise n’est que la traduction du manque d’intelligence et de clairvoyance des responsables économiques chargés de la mise en œuvre de l’UE.