Angela Merkel a déclaré samedi 7 février qu'il n'était « pas certain » que l'initiative de paix franco-allemande, présentée la veille à Moscou, aboutisse a un cessez-le-feu en Ukraine. François Hollande a lui jugé que les pourparlers menés par la France et l'Allemagne avec la Russie étaient « une des dernières chances » d'éviter la « guerre ».

Les chances de paix à l'est sont bien faibles, la volonté du maître du Kremlin d'étendre la Russie actuelle aux frontières de l'ex URSS se concrétise avec la politique menée par Poutine vis à vis de l'Ukraine, il avait dit reculer sans le faire en Géorgie, il récidive cette fois en Ukraine tandis que l'Amérique menace de fournir des armes aux ukrainiens alors que les troupes de Poutine continuent d'envahir les enclaves qu'ont déjà occupés les pro russes frontaliers après l'annexion pure et simple de la Crimée sans que personne du monde occidental ne moufte.

La visite effectuée en Russie des dirigeants allemands et français ne semble pas avoir servi à grand chose, discuter de paix et ne pas voir qu'en même temps les combats d'extension territoriale continuent.

Les combats ont pendant ce temps repris en Ukraine samedi matin à Debaltsevé, l'un des nœuds stratégiques du conflit dans l'est du pays, d'où avaient été évacués vendredi des centaines de civils lors d'une courte trêve. « Les rebelles tirent au Grad depuis 6 heures du matin » sur les quartiers nord de Debaltsevé, a écrit le chef de la police régionale loyale à Kiev, Viatcheslav Abroskine

Tout ceci ne présage rien de bon, la guerre pourrait malheureusement se déclarer avec pour prétexte l'annexion d' un bout terrain au profit de russophones désireux de se donner au maître du Kremlin, cela rappelle des circonstances semblables à propos de Dantzig de sombre mémoire.

Les fous sont toujours parmi nous.