Nicolas Sarkozy avait, en 2009, insisté sur la nécessité de se rapprocher du peuple en faisant crépiter dans le débat public les thèmes de l’identité, de l’immigration, de la sécurité (si possible en joignant les trois en bouquet). Il avait lancé un catastrophique « débat sur l’identité nationale », ce qui ne l’a pas sauvé de la défaite électorale en 2012.

Emmanuel Macron est aujourd’hui pris dans la même logique. Chacun son style : il n’invoque pas le picrate, mais explique à ses troupes que LREM doit se garder d’apparaître comme un « parti bourgeois ». Et qu’il faut donc parler d’immigration, comme si c’était la principale préoccupation du peuple, ce que démentent pourtant les sondages : selon une enquête d’Ipsos (PDF, mars 2019), le pouvoir d’achat, la santé, l’environnement, la retraite passent devant.

Pour se rapprocher de la droite Jupiter se prend pour Sarko en criant à l'immigration iinvoquant ainsi le souci principal des ex FN ou du RN histoire d'aller pomper des voix lors des prochaines élections , ce n'est que le calcul d'un intriguant et d'un populiste qui cherche à obtenir l'enracinement de son peu d'importance petit parti , ni de droite ni de gauche n'a aucun sens , sauf celui d'être prêt à se gaver à tous les râteliers , ce qui ne peut être  en aucun cas une stratégie politique mais simplement une attitude politicienne. 

Le nouveau monde se dévoile dans ses imperfections et ses stratégies fumeuses qui ne conduisent qu' à le discréditer. Le président des riches ne veut pas devenir le chef d'un parti bourgeois , il y a de quoi rigoler.