Jour81

5h00

En silence , nous nous réveillons et partons sur la pointe des pieds, notre matériel est intact. Cette dernière rencontre nous montre la faillite de la société précédent la notre pour laisser ainsi sans solutions des individus polluer les espaces libres , hors de contrôle des tours, où , là, tout au contraire l’ordre était devenu l’unique sport pratiqué par tous avec ferveur.

Félicité et  moi nous ne sentons pas le moment venu pour nous installer dans un lieu fixe, la liberté est dans le mouvement, dans l’espace libre, dans la recherche d’un mieux ailleurs, rester dans un lieu serait se résigner et connaissant Félicité , je sais que ce n’est pas dans son caractère , je crois que nous ne cesserons jamais  de bouger pour visiter ce monde dont les Résidents de droit avaient voulu nous priver. Nous discuterons cette idée, je l’entends déjà me dire , « Oui, bougeons, soyons libres »  Alors, en route vers le sud, en longeant la mer nous poursuivrons notre route , nous ferons de nouvelles rencontres, nous visiterons d’autres villes , nous travaillerons ensemble pour ne pas nous éloigner l’un de l’autre, notre fidèle Max restera avec nous, il nous suivra tant qu’il le voudra, tant qu’il le pourra. Mes projets d’agricultures tombent à l’eau, nous sommes bien plus heureux à vivre ainsi en nomade, en perpétuel mouvement, rester quelque temps dans un lieu oui, y rester toujours, non, ce serait faire mourir notre soif de liberté. Les campagnes sont désertes, nous trouverons toujours de quoi nous nourrir en respectant la nature, nous pratiquerons la chasse et la cueillette , mais nous irons aussi nous reposer et nous installer quelque mois dans des villes où dans une ferme, là  où nos compétences seront appréciées, puis, quand le routine deviendra insupportable  nous reprendrons la route, car elle seule nous offre la véritable liberté.

Fin