• Fiction 76

     

    20h00

    Félicité et moi, décidons de rester quelques temps ici, nous avons trouvé un logement à louer, notre fidèle Max nous suit avec application, nous nous installons dans un rez de chaussée de 3 pièces relativement confortable, une de ces pièces nous servira à ranger nos précieux wellos, ils représentent ici une véritable fortune , de même que la petite carriole que j’avais  achetée. Nous paierons le loyer avec les Euros que nous avions échangé avant de partir. Nous trouverons facilement du travail. Je vais essayer de me faire engager auprès d’un artisan, je pourrais au moins utiliser les connaissances des métaux et des techniques de façonnage. Il me suffira d’aller traîner dans le quartier des artisans pour proposer mes services. Je rencontre à ce moment un vendeur de wello qui semble intéressé par ma monture, il est vrai que celle ci est en meilleur état que celles qu’il propose à la vente. « C’est toi qui entretient  ton matériel »  bien évidemment , qui d’autre. « Alors, si tu sais faire,  viens travailler avec moi, j’ai un stock de vieux matériel de récupération  que je voudrais réparer pour les vendre » me voici embauché, mon salaire nous permettra de vivre tous les trois , j’ai négocié une participation sur les ventes des wello ainsi réparés et vendus. Le soir, rentré à notre appartement, j’en discute avec Félicité, elle veut venir travailler avec moi, me dit elle. Cela nous permettra de nous occuper en même temps de notre fidèle  Max  qui pourra ainsi rester à nos cotés, en toute sécurité. 

    Max est l’objet de toutes les attentions des habitants de la ville, il n’y a pratiquement pas d’animaux domestiques vivants ici , la maladie n’a sans doute pas épargné ni les chats ni les chiens , ou la grande crise a t elle obligé les habitants de la ville de se séparer de leurs animaux par  manque de nourriture ou par peur des maladies ? 

    Nous voulons conserver aussi longtemps que possible notre fidèle Max à nos cotés.

    Nous réparons les pièces de ces machines devenues ferraille, soudure des cadres, rectification des pignons , réparation les chaînes, remise à neuf des chambres à air , ces machines sont restaurées assez rapidement, alors, les habitants se ruent vers ces wellos remis sur le marché, c’est le seul moyen de transport individuel qui permet aux habitants de se déplacer.

    Le soir , après notre journée de travail, nous allons visiter les bords de mer, là , souvent nous nous arrêtons et profitons du soleil couchant pour prendre un bain , Max se joint à nous bien évidemment, il en jappe de plaisir. Parfois, je m’essaie à la pêche, sans grand résultat pour l’instant, il le faudra demander conseil. Peut être n’ai je pas le bon matériel. Félicité pratique  avec succès la pêche à pied, nous ramassons coques et crevettes sans grandes difficultés, elle s’est chargée de réaliser un filet, en accrochant à un manche un filet fermé retenu par des baguettes de bois. Bonne idée, ça marche.


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