« Les mois se suivent et se ressemblent pour le déficit commercial de la France, qui n'en finit plus de s'enfoncer et a battu en mai un nouveau record, malgré la multiplication des plans de soutien à l'export. "

Ce qui se passe est très grave", a reconnu jeudi le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pierre Lellouche, insistant sur le "problème de compétitivité" de l'économie française ».

Le déficit cumulé des 12 derniers mois s'établit à 63,42 milliards, ce mal dénoncé depuis si  longtemps , contre lequel nos dirigeants n’ont rien fait, ils ont laissé les délocalisations se poursuivre même au plus fort de la crise lorsque la prime à la casse a été instaurée pour protéger la production automobile française..

une vaste rigolade car se sont les petits modèles en fabrication qui ont pu profiter de cette aubaine, ceux ci étaient réalisés dans des pays à faible de coût de main d’œuvre, loin de chez nous. 

Nous payons ainsi le manque de politique industrielle , dont la nécessité est inconnue à nos énarques ainsi qu’à notre président.

Les marges les plus intéressantes sont toujours effectuées sur la fabrication, de plus, c’est dans ce secteur que le bassin d’emplois est le plus dynamique.

Mais voilà, le Nain a transformé notre pays en lieu de villégiature, le tourisme ne pourra jamais remplacer une activité industrielle , ce que l’Allemagne à parfaitement compris.

Les pôles d’innovations sont inutiles si nous ne sommes pas capables d‘exploiter de façon industrielle nos découvertes, au contraire, cela permet aux pays émergeants d’exploiter nos brevets , industrialiser les produits pour nous les vendre..

Le déficit commercial n’est que le résultat d’une politique à courte vue , celle menée depuis 15 ans,  le quinquennat en cours n’a pas apporté la moindre solution.

Bêtises et  manques d’imagination en sont les causes. .