• Attention , naufrage

    Soixante-dix directeurs médicaux des départements médico-universitaires signent une tribune collective dans « Le Monde » pour alerter sur le dépérissement de l’hôpital public. Ils formulent trois revendications pour freiner ce mouvement.

    Des centaines de lits d’hospitalisation de médecine et de chirurgie, des dizaines de salles d’opération à l’hôpital public fermés, et chaque semaine des unités de soin ferment. Les conséquences : des conditions d’accès aux soins dégradées, la qualité et la sécurité des soins sérieusement menacées. ( Le Monde )

    Le folie financière est en train de tuer notre système de santé sous les yeux indifférents d’un pouvoir ultra libéral qui semble vouloir ne rien faire pour je suppose développer la médecine privée au détriment de la médecine publique laquelle est trop souvent présentée comme un gouffre financier alors que la médecine privée montre sa rentabilité en effectuant l’écrémage des patients fortunés demandeurs de thérapies sans risques. 

    Le grands malades sont dirigés vers des hôpitaux publics aux frais de la communauté tandis que les patients de moindre gravité sont orientés vers le privé , lequel n’assume pas les charges des plateaux techniques complexes et très coûteux par ailleurs disponibles dans les hôpitaux publics. 

    La promotion du privé va finir par tuer l’hôpital public et se faisant tuer tout notre système de santé. 

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Novembre 2019 à 06:42

    on est mal j'te dis, moi... bise saine j'espère… ( merci Jean pour ton courriel suite au disfonctionnement des coms, c'est courtoisie)

    2
    Vendredi 15 Novembre 2019 à 08:31

    La France est malade à cause de son gouvernement 
    c'est triste !
    bonne journée
    Bernard

    3
    Vendredi 15 Novembre 2019 à 11:10

    Les cliniques privées ne disposent pas des moyens financiers permettant d'avoir des matériels coûteux (IRM, Radio, scanner...) et seuls les hôpitaux en sont pourvus. Normal, puisque ce sont dans ces hôpitaux que sont formés les étudiants en médecine. Et dieu merci, nos futurs toubibs sont bien formés. Grâce à ces hôpitaux publics. En revanche, aujourd'hui les dysfonctionnements relèvent d'effectifs trop peu nombreux et mal payés. Au point que un grand nombre de médecins, de personnels soignants fuient l'hôpital (trop d'heures d'affilée, trop de responsabilités, trop de malades...). D'ailleurs, si, en Pédiatrie, la pénurie est telle (fermetures de lits pour cause d'un personnel trop peu nombreux) et si les "pontes" commencent à gueuler sur les ondes, c'est bien parce qu'il y a malaise (personnel épuisé physiquement et mentalement).  Il serait temps de prendre conscience qu'à épuiser ainsi les soignants tout en réduisant la facture (ah les sacro-saintes économies), on va direct vers l'indicent de trop.

    4
    Vendredi 15 Novembre 2019 à 17:30
    loulou le filou

    Il faut piquer le gouvernement !

    5
    Vendredi 15 Novembre 2019 à 17:35

    Nous avions le système médical le meilleur du monde. Ou presque. Nous allons descendre au quatrième dessous. Mais Macron est en train de se faire secouer par le monde médical. Il ne cède qu'à la force. L'hôpital pourrait peut-être en profiter. Florentin

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