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à bord de l’optimiste
Le discours du barreur sur le petit bateau à voile juste avant la tempête est jugé très optimiste, comme la coquille de noix sur laquelle il tente de voguer, mais les vents sont contraires et la marée descendante , comme les sondages, c’est là que l’on remarque que le capitaine malgré ses Ray Ban , n’est pas à la hauteur de la situation.
Pour les membres de son équipage, le capitaine reste l’élément principal qui permettra à l’esquif de sortir du port, beaucoup sur le quai soufflent dans les voiles , prodiguent des conseils plus ou moins réalistes mais toujours chargés d’arrières pensées. Les turcs, de bon marins, pourraient vous en parler, mais qu’importe nous sommes paraît il bien meilleur que la flotte anglaise qui d’après le penseur du bord court le risque d’échouage.
Je vous délivre si dessous les informations que la capitainerie vient de faire paraître.
Côté français, le gouvernement table sur 1% de croissance et un déficit public de 4,5% du PIB (qui ne sera pas atteint selon les économistes). Trop optimiste rétorquent nombre d’économistes. L’OFCE anticipe une croissance négative de 0,2% avec un taux de chômage de 10,7% à la fin de l’année contre 9,3% actuellement. Dans ce contexte, selon l’organisme, le gouvernement, quelle que soit sa couleur politique, ne pourra pas faire l’économie d’un nouveau plan de rigueur s’il souhaite tenir son engagement d’un déficit budgétaire de 4,5%.
La sortie du port est hasardeuse ne trouvez vous pas ? Notez l’organisation n’est pas neutre, elle parle de croissance négative, c’est mieux que récession ou décroissance mais , le résultat est le même.
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