• Au moment où l’Etat fait un effort sans précédent pour aider les entreprises, il paraît logique de leur demander des contreparties sur la répartition des richesses au sein de l’entreprise, estime le député La République en marche (LRM) de Moselle Ludovic Mendes. A celles qui reçoivent de l’argent public, on aurait pu, par exemple, demander de s’engager sur un plan de revalorisation des salaires sur cinq ou dix ans, ou les contraindre à former leurs salariés. »

     Le débat est lancé. Sur les 100 milliards d’euros annoncés, jeudi 3 septembre, par le premier ministre, Jean Castex, un tiers (34 milliards) est alloué à la compétitivité. Dont une baisse de 20 milliards d’euros – 10 milliards en 2021, et autant en 2022 – des impôts de production, revendication de longue date du patronat. ( Le Monde )

    Une question qui doit gêner le pouvoir, tout cet argent distribué aux entreprises ne sont pas soumises à des contreparties sociales qui pourraient être exigées par la population qui devra tôt ou tard rembourser les sommes fournies gracieusement au monde des entreprises en espérant qu’il n’y aura pas de perte en ligne et que ces sommes iront bien servir les besoins d’investissement de ces entreprises et non pas dispersés vers de comptes ouverts dans certains paradis dits fiscaux. 

    Tout réside  dans la confiance que le pouvoir et la population peuvent nourrir à propos du monde des affaires et de leurs comportements. 


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  • Être voilée pour une roue est plus grave qu’un voile discret sur un visage.


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  • Les  nouvelles dérives de l’EPR en Finlande pourraient coûter cher à l’Etat français
    Le chantier finlandais accuse désormais plus de douze ans de retard, et ne sera pas mis en service avant 2022.

    Une nouvelle déception pour un projet qui n’a cessé d’accumuler les problèmes, alors qu’il devait être à l’origine la vitrine du savoir faire franco-allemand en matière de nucléaire. Le chantier mené par le consortium Areva-Siemens accuse désormais douze ans de retard, soit un peu plus que celui de l’EPR de Flamanville (Manche), qui ne devrait pas être connecté au réseau avant 2023. Seuls deux réacteurs EPR sont opérationnels dans le monde, à Taishan, dans la province du Guangdong, en Chine. ( Le Monde )

    On peut considérer que nous sommes incapable de réaliser une centrale EPR, la réalisation finlandaise est un désastre comparable à la réalisation de Flamanville. Nous devenu incompétents dans cette technologie et l’on devrait se poser la question, faut il insister, ou demander de l’aide aux chinois ?  Seuls deux réacteurs EPR sont opérationnels dans le monde, à Taishan, dans la province du Guangdong, en Chine.

    Je me demande quelle sera la suite de ce pénible feuilleton, le temps passe et les ennuis s’accumulent. Y a t’il encore un espoir de succès ?


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  • C’est quand le mât cabre et que la voile s’évade.


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  • J’essaie d’analyser pourquoi le système s’est affaibli et comment un homme alors peu connu des Français (Emmanuel Macron) a su se faire élire en promettant l’avènement d’un « nouveau monde » 

    Mais cette « chimère d’un nouveau monde s’est évanouie. Un paysage politique stable et répondant aux attentes des Français n’a pas succédé à celui qui s’est défait ».

    « Le logiciel du président est à mes yeux anachronique. Il a mené jusqu’ici une politique économique et sociale déséquilibrée », « sa méthode politique, celle de la verticalité, est également d’un autre âge » et il a « accentué la pente présidentielle de notre régime politique »

    Une analyse très intéressante de Lionel Jospin sur l’actuel quinquennat de notre président qui nous a leuré avec un message de nouveau monde qui devait tout changer grâce à sa présidence et qui au final ne fut d’après cette analyse qu’une régression, avec une verticalité du pouvoir du style, je décide et vous exécutez sans un mot, cela s’est finalement terminé en eau de boudin si l’on considère l’épisode des gilets jaunes et une sévère agitation sociale à l’occasion de la réforme des retraites. 

    Au final, nous avons connu un démarrage poussif avec des  décisions contradictoires à propos des masques et de l’impréparation d’un plan de sécurité sanitaire devant le COVID-19. Je partage cet avis, notre président pourrait mieux faire s’il savait réfléchir et écouter d’autres personnes que lui même. 

    Lionel Jospin a parfaitement analysé la situation que connaît notre pays, espérons qu’il sera compris.

     


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