• Un métier en or ..massif

    Entre 2012 et 2014, relève-t-il, ces dépassements ont enregistré une progression de 6,6 % et représentent désormais plus de 2,8 milliards d’euros à la charge des patients.

    Se « réjouissant » que « certains excès tarifaires » aient bien été « freinés », l’Observatoire, qui a été créé en 2013 par le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), le magazine 60 millions de consommateurs et la société Santéclair, émet toutefois un sérieux « bémol » sur le « bilan positif » dressé par l’Assurance-maladie le 20 avril.

    Celle-ci avait annoncé que le taux de dépassement pratiqué par les médecins en secteur 2 (en honoraires libres) avait connu une légère baisse entre 2012 et 2014, passant de 55,4 % à 54,1 %. Un bon résultat obtenu selon elle grâce à la mise en place du Contrat d’accès aux soins (CAS), signé et respecté par 8 750 praticiens libéraux s’engageant à ne pas demander à leurs patients le double des tarifs de la « Sécu » contre une prise en charge d’une partie de leur cotisation par l’Assurance-maladie (pour un montant moyen de 5 500 euros).

    Un franc succès pourrait on dire, je serais plus critique, ces dépassements d’honoraire sont un scandale à la santé , le serment d’Hippocrate serait devenu un serment d’hypocrite.

    Personne du pouvoir ni des assemblées ne fera de commentaires négatifs envers cette population de praticiens très respectés par les pouvoirs pour raison de survie du politique en fonction et pour la raison qu’un bon nombre des représentants de la population sont issus de ce milieu, pourquoi devenus représentants élus iraient ils piétiner leur privilège. On est toujours mieux servi par soi même, n’est il pas vrai ? Ces gens semblent nous dire , faites des efforts, mais laissez nous profiter de nos avantages …


  • Commentaires

    1
    Jeudi 21 Mai 2015 à 11:00

    Je suis totalement d'accord avec toi. Je trouve parfaiemtnt scandaleux le système même du dépassemtn d'honoraires. Qu'on augmente leurs émoluments, s'ils sont estimés mal payés, et qu'on interdise ces fameux dépassements. Parce que nous, les opérables, on est faits aux pattes. On est obligés de passer sous les fourches caudines.  

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    2
    Jeudi 21 Mai 2015 à 13:43
    Jacques Ambroise

    la médecine est une profession qui jouit d'un monopole

    3
    anto
    Jeudi 21 Mai 2015 à 18:54
    anto

    C'est la médecine à deux vitesses voulue par le pouvoir ,même si le tiers payant est mis en route ,ce dont je doute ,il faudra toujours banquer à fonds perdus ces fameux dépassements .

    4
    Samedi 23 Mai 2015 à 10:32

    L’élaboration du prix de vente d’une prestation  quelle quelle soit devrait être définie par le professionnel qui la produit, et approuvé par l’acte d’achat du client,patient, ou autre  abonné ,  il doit être en rapport avec son coup de production et est modulé par le marché, il varie en fonction de bien de critères qu’il serait trop long d'énumérer, il est lié principalement  a la performance du professionnel, a  son environnement, a sa structure, a  la concurrence et aux divers charges exiges par la puissance publique, etc. . dans le cas de prestations privés on peut estimer que la régulation est naturelle, si pour les prestations publiques la tendance est de s’approcher du principe du privé on en est encore très loin , le contribuable est mis très souvent a contribution , le monopole particulier crée par le système de notre protection sociale est,c’est une réalité un vrai casse-tête Chinois avec les quatre intervenants, le patient demandeur et cotisant, le professionnel réalisateur des actes , les nombreuses organismes  payeurs encaisseur,  et, l’état supposé orchestrer ce petit monde , la démonstration de l’état d’esprit de l’être humain n’étant plus a faire pont-on designer avec certitude et sans une pointe d’idéologie, un coupable dans ce fatras d’intervenants ?.

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