• Sous la menace

    Le pouvoir du président de la république est en permanence sous la menace du Médef, en effet le peu de réactivité du patronat après les efforts consentis à leurs avantages par le pacte de responsabilité , il demeure que les créations d'emplois, promesses non suivies d'effets tirent le pouvoir vers le bas comme le montre les baisses des sondages politiques concernant la gauche pour avoir fait confiance à des gens qui n'ont jamais apprécié les idées défendues par justement la gauche.

    Le médef à beau jeu d'exiger de plus en plus d'adaptations des règles qui régissent le travail, en commençant par le droit du travail que tous les patrons souhaiteraient bien moins protecteurs à l'adresse des employés , revoir les niveaux de protection des salariés fait parti des nouvelles exigences , battre en brèche tout pouvoir syndical fait aussi parti des astuces que le médef utilise pour ralentir toutes les négociations bien bi partistes que devaient mener les représentants des salariés et du patronat .

    La croissance n'est pas au rendez vous, mais quel est le moteur de la croissance ? L'offre faite au consommateurs par les entreprises ou la consommation des ménages, à savoir l’application de la politique de la demande ?

    Le débat reste entier, tant que l'emploi stagnera, la consommation ne pourra croître et la croissance ne sera pas au rendez vous, c'est aussi simple que cela, la politique de l'offre est vouée à l'échec si elle n'est pas accompagnée par une politique de la demande, ce que pour l´ instant ne semble pas comprendre le patronat, il lui faudrait investir , ce qu'il ne souhaite pas faire, pour probablement des raisons politique.


  • Commentaires

    1
    anto
    Samedi 6 Juin 2015 à 16:28
    anto

    Ils attendent toujours un miracle ..

    2
    Samedi 6 Juin 2015 à 17:28
    jeanclaudethibaultle

    Salut Moustic !

    Le patronat de tous les pays a ce réflexe :"Oui, c'était mieux du temps des esclaves" ! Leur impudence dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer en ce qui concerne leur salaire (sauf les petits patrons... qui rêvent de devenir grand, l'âme humaine...)

    Quant à la politique de l'offre, elle coûte la dégringolade des "socialistes... libéraux dans les urnes. Seule la demande... mais ils leur faudraient une colonne vertébrale !!

    A bientôt.

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    3
    Samedi 6 Juin 2015 à 20:01

    on ne pourra pas faire l’économie d’une rétrospective honnête des 40 années passées , si l’on veut se donner une chance de définir une bonne fois pour toutes les actions indispensables  a notre avenir 

     Si la mondialisation a été  un phénomène incontournable elle a été significatif dans le  déclin de nos économies occidentales les mesures que chaque pays ont pris ont scellé pour un très long moment le sort de chacun 

    le changement de la situation économique de notre pays ne s’est pas ressenti immédiatement, les analyses politiques face a ce phénomène nouveau ont été relégué au deuxième plan, la préoccupation du moment était, il faut le dire orienté sur la politique intérieure et a la démonstration de la renaissance de la gauche, les caisses de l’état et le chômage n'étaient pas une préoccupation  au départ de Giscard Destaing .

    Notre tissus industriel a été le premier a faire face aux changement significatifs de l’économie mondiale tout d’abord par l’ouverture a une concurrence féroces ,et puis agresser sur son marché intérieure  par des mesures idéologiques internes.

    Notre équilibre budgétaire fus le second a faire défaut , l’appel au crédit puis la dette croissante  en ont été une conséquence directe et nous a  permis de vivre artificiellement  une bonne trentaine d’années.

     

     

    si cette rétrospective ne fait que nous remémorer une grande partie de notre parcourt elle ne semble pas assez claire au yeux de bien des politiques qui pour clore définitivement cette marche forcé vers l’absurde  sont prêt a sacrifier ce qui reste de nos entreprises sur l'hôtel de leur idéologie      

    4
    axel 21
    Dimanche 7 Juin 2015 à 11:17

    On commence de se rendre compte qu'il n'y a pas de condition permanente. Ainsi, la mondialisation a entraîné des pans entiers de notre industrie vers des pays émergés à défaut d'être émergents. Sauf que l'ouvrier chinois, connecté à internet, voit aujourd'hui comment vivent les autres et exige sa part du butin. Inéluctablement le coût du travail va augmenter dans ces pays là  et certaines entreprises commencent à réfléchir au retour avant que les savoir-faire ne s'évanouissent dans le temps. A++

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