• Réflexion lointaine

    « Penser que nous étions en train de tout régler parce qu’on faisait la réforme du travail, de la SNCF et autre est une forme de naïveté. Le mal-être est bien plus profond, dans nos démocraties, il s’appelle Brexit, élection de l’un ou l’autre, situation italienne, montée de l’AfD. »

    Pour le président, ce qui se passe en France n’est donc pas propre au pays, ni à son gouvernement : « Partout dans nos démocraties, la tension des peuples qui monte est une insatisfaction sociale, économique, morale et démocratique. » C’est cela « la raison de l’histoire ».

    Comme d'habitude le président s'exprime de loin pour être sur de ne pas entendre les critiques des ronds points qui ne pourront pas traverser la Méditerranée . D'une certaine manière ,  il inclus de mouvement des gilets jaunes dans déficit de démocratie et à une montée du populisme en éludant les désastreuses réformes qu'il fait passer au parlement à commencer la suppression de l'ISF , de la hausse de la CSG , la réduction des APL et pour couronner le tout dans climat méprisant à l'égard de ceux qui ne sont rien et qu'il suffit de traverser la rue pour avoir un boulot et encore sans oublier les réformes du contrat de travail et celles de la SNCF.

    Nous sommes loin des causes générales qui ont bouleversé la démocratie en Italie , nous sommes vraiment dans une situation de causes à effets en France , à avoir trop tiré sur la corde de droite Jupiter a fini par rencontrer une opposition populaire que les élections législatives lui avaient refusé . Il paie aujourd'hui son aveuglement.

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 29 Janvier 2019 à 07:29

    il a pris le train en marche ou il l'a raté ?

    2
    Mardi 29 Janvier 2019 à 07:29

    bonne journée Jean, il neige chez vous ?

    3
    Mardi 29 Janvier 2019 à 10:21

    Certes, les réformes imposées, pas forcément bien réfléchies, pesées et soupesées, ont été le moteur de la contestation. Mais on ne peut exclure que ce n'est pas seulement notre pays qui se révolte. Regardons ailleurs, notamment du côté des USA : l'élection de Trump est la preuve que les gens en ont marre des élites alors ils ont fait le choix inconsidéré de l'extrême et comme ledit Trump est un démagogue de première, ils ont foncé tête baissée dans le panneau. Et ailleurs, en Italie, l'extrême droite est au pouvoir, dans les pays de l'Est, idem. La crise est généralisée et elle est identitaire. L'explosion sociale est un mal nécessaire pour que les démocraties résistent au déferlement des mauvaises nouvelles, celle du climat, celle des migrants, celle des impôts. Ce n'est par le populisme que nous nous en sortirons. Et si dans 3 ans, on en arrive aux extrêmes, il ne faudra pas s'en étonner : tous les ingrédients sont en place pour que cela nous tombe dessus. A moins que le jeunot n'ait vraiment pris conscience du malaise profond et qu'il prenne certaines décisions indispensables. je veux croire que rien n'est encore totalement joué et que nous éviterons le mal absolu.

      • Mardi 29 Janvier 2019 à 10:47

        C'est juste, mais la politique menée jusqu'alors ne peut qu'aller dans le sens d’un populisme identique à celui que l'on reconnait ailleurs , tu as raison , mais ce nouveau ressort sera t il assez solide pour contenir les mécontentements.

    4
    Mardi 29 Janvier 2019 à 14:06
    loulou le filou

    C'est un couard !

    5
    Mardi 29 Janvier 2019 à 21:23

    Bonsoir Jean,

    c'est pas mieux chez moi ,c'est devenus du n'importe quoi et les prix des trains pffff....

    Un peu nostalgique car mon papa à travaillé longtemps pour fabriquer certaines pièces pour les trains

    Suisse et Français, électro-mécanicien.

    Bonne soirée Jean, chez moi du soleil mais bien frisquet encore.

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