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Magniez vous de remanier
On ne nomme plus un ministre « en deux heures », a assuré Benjamin Griveaux pour justifier la lenteur du remaniement. Si le processus s’est rallongé ces dernières années, il ne prend pas pour autant une semaine.
Il fallait bien avancer une raison pour expliquer ce délai inhabituel, voire inédit, pour remplacer un ministre démissionnaire. Depuis une semaine que Gérard Collomb a quitté le ministère de l’intérieur, Matignon ne lui a toujours pas trouvé de remplaçant, Place Beauvau.
Ce discours n'est qu'un prétexte et non une raison suffisante expliquant cette lenteur de réaction du président et du premier ministre quant à la nomination d'un nouveau ministre de l'intérieur , le véritable problème réside dans l'absence de candidat sérieux et de confiance capable de remplir la fonction avec succès .
Les Marcheurs sont faibles bien que nombreux , constitués d'opportunistes et regroupant peu de personnes de conviction . Ceci est sans doute la raison de ce cafouillage politique qui devrait faire rire l'opposition au point que le premier ministre serait tenté de nommer un candidat de droite ripoublicain , déjà que la politique poursuivie par le président n'est pas vraiment ni au centre ni à gauche ferait des Marcheurs une annexe de la droite .
Le silence du pouvoir est caractéristique d'un embarras suspect qui cache une certaine fébrilité .
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Commentaires
Ah ce remaniement tardif... il en aura fait couler de l'encre... Je n'ai pas eu le temps de m'en préoccuper : trop à faire et nettement plus intéressant. De toute façon, quels que soient les ministres, rien ne change pour moi.
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faire languir....avec le mauvais temps, je n'ai plus la TV c'est le plaisir de vivre à la campagne. bonne journée