• De la crise grecque à la dette française

    La dette a progressé de plus de 50 milliards au premier trimestre. L'endettement de la France atteint désormais 97,5% du PIB. Le pays s'expose au risque d'une remontée des taux d'intérêt.

    La hausse est loin d'être anecdotique. La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 2.089,4 milliards fin mars, soit 97,5% du PIB, selon les statistiques publiées ce mardi par l'Insee.

    La presse ne cesse pas de remuer le couteau dans la plaie de la crise grecque sans oser regarder de plus près  la dette française qui atteint aujourd’hui des sommets encore jamais atteint , d’ici peu de temps nous serrons sans doute dans la même situation que la Grèce, il ne faudra pas compter sur les bonnes relations que nous avons conservé avec les pays dont la rigueur budgétaire nous fait sourire, la pilule sera dure à avaler  et elle sera  très amère, ce sera le prix notre incompétence en matière de politique économique depuis tant d’années, notre gestion dilettante fera exploser la zone Euro et l’UE.

    Il est grand temps de devenir adulte comme le disait si bien Mme  Lagarde au premier ministre grec, notre président devrait tout aussi bien faire sienne cette remarque désobligeante. Comment peut il se faire que notre déficit s’accroisse autant après les efforts que nous avons consentis, ou se trouvent les paniers percés de notre état ?


  • Commentaires

    1
    anto
    Mercredi 1er Juillet 2015 à 15:31
    anto

    Plus la bulle gonfle plus l'éclatement est fort .

    2
    Mercredi 1er Juillet 2015 à 17:43

    Si la question est Combien nous faudra-t-il d’années, de mois, ou d’heures pour que le médicament administré a notre économie, l’emprunt d’état, médicament qui par magie permet a nos élites depuis des lustres de nous endormir de belles paroles et nous promettre la lune. Médicament qui a contrario;  a le désagrément de produire une dette indolore qui sera la cause de notre perte , seul nos créanciers déciderons et personne d’autre. Les dés sont jetés, puis ce que nous ne changeons pas d’un yotta notre façon de gérer notre économie, et que nous magnons avec une si grande dextérité et un je-m’en-foutisme grossier ce médicament mortifer, attendons nous a un clash. la nature du clash bien malin est celui qui peut l’imaginer ,je ne prendrais pas de gros risques  en prétendant que ce remède fût plus dévastateur que le mal, Une autre question se posera alors aux citoyens, qui est le responsable ? et la, le clivage habituel réapparaîtra dans le discoure de nos élites, plus  rodés  dans la finesse de la communication, que dans la complexité économique !! notre seul espoir réside dans la sagesse et la claire voyance  Européenne faut-il que les égos soit si sur dimensionnés de nos élites et leur cerveaux  si atrophiés, pour qu’ils les empêches de saisir cette lueur d'espoir qui commence a vaciller dangereusement ,?

    3
    Mercredi 1er Juillet 2015 à 18:29

    A droite, à gauche, même incompétence. Sous NS, on a augmenté la dette de 600 milliards, Aujourd'hui, on accèlère le rythme. Faudra qu'on nous donne un coup de pied aux fesses pour qu'on se décide enfin à devenir plus sages ...

    4
    Jeudi 2 Juillet 2015 à 14:37
    jeanclaudethibaultle

    Il faut relativiser la dette en tant que dette. Celle de la France correspond à des remboursements qui s'étendent sur 7 années et 3 mois. La comparer au PIB d'UNE ANNEE est une escroquerie intellectuelle que commettent nos chers Z'élites. Il y a de l'intoxication délibérée et la Lagarde n'est pas à une contradiction près ! Il y a peu, elle reconnaissait que le remède appliqué à la Grèce avait failli et... elle continue à brandir le dogme libéral. Elle vient de se faire allumer par Strauss-Khan qui reconnaît ses responsabilités et préconise aux banques de "prendre leurs pertes". Ce que les Allemands rejettent alors même qu'ils ont bénéficié du même effacement de leur dette après la guerre avec une Grèce parmi les créanciers. Il va falloir cesser ce festival de tartufferies !

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    5
    Jeudi 2 Juillet 2015 à 17:08

    C’est exacte l’emprunt  en lui même est une phase normale dans l’économie qui n’a rien de honteux, les ménages dans notre pays  et dans bien d’autres emploient ce système  pour faire des achats qu’ils ne feraient pas sans ce procédé vieux comme le monde. Il y a néanmoins des conditions sine qua non pour que cela se termine sans heurts, la première est que la hauteur de l’emprunt corresponde aux possibilités de remboursement de l’emprunteur, la seconde que le planning de remboursements soit scrupuleusement respecté, ce qui signifie pour l’emprunteur une prise de conscience des risques encourus et d’un engagement sans failles lors de sa signature avec le prêteur. a contrario on peut noter que l’emprunt  devient un acte d’enrichissement du patrimoine  pour les  particulier.

     

    Dans la cas de l’emprunt d’état dont nos élites dans leur art très particulier de “gérer” nos finances , en ont usés et abusés, la, nous changeons de genre, nous ne produisons pas assez de richesses pour couvrir nos dépenses  annuelles, l’emprunt est donc notre sauveur, nous en somme même arrivé a emprunter pour rembourser les intérêts !, depuis  1981 que ce train infernal a été mis sur les rails, il a pris en 35 ans une vitesse phénoménale, bien malin est  celui qui enrayera ce train d’enfer, et pourtant il ne manque pas de volontaires pour nous donner des leçons d’économie et nous venter l’utilité de cette dette, un peut comme ce charlatan qui dit a son patient “je vous est coupé les deux jambes mais vous allez voir ça va marcher “!!!

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