• Le tribunal correctionnel de Libourne a prononcé, mardi 30 avril, la relaxe de deux domaines viticoles du Bordelais poursuivis en qualité de personnes morales pour « utilisation inappropriée de produit phytopharmaceutique » dans la petite commune viticole de Villeneuve, dans le Blayais (Gironde).

    L’affaire, très médiatisée, remonte au 5 mai 2014. Ce jour-là, à la suite d’épandages de fongicides successivement réalisés sur des parcelles appartenant aux domaines d’appellation Côte-de Bourg de Castel La Rose, travaillant en agriculture conventionnelle, et d’Escalette, opérant en agriculture biologique, 23 élèves de l’école primaire de ce village de 400 âmes avaient été pris de céphalées, d’irritations de la gorge et de picotements aux yeux. Ils avaient été confinés à l’intérieur de l’établissement tandis qu’une professeure des écoles, saisie de nausées et de troubles de la vision, avait été transportée à l’hôpital.

    Le marché s'installe au tribunal dans les sièges des juges , il faut vendre le vin de grands noms pour faire survivre la filière et tant pis pour ceux qui vivent à côté des vignobles durement entretenus avec des produits phytosanitaires pour la plus grande satisfaction des viticulteurs et des châteaux de renom. La densité cultivée est devenue si grande qu'on peut se demander si le village était trop proche des vignes et non pas l'inverse , les vignes trop proche du village.

    Comme ce nouveau monde sait mettre la charrue avant les bœufs , les productions d'abord , la santé ensuite , finalement c'est désormais l'inversion des priorités . 

     


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  • Vous l'avez voulu ?  l'avez vous lu ! 


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  • Le CETA, l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Canada a franchi une étape décisive, mardi 30 avril. Dans un jugement très attendu, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a donné son feu vert au chapitre le plus controversé de l’accord, qui instaure un système juridictionnel des investissements (Investment Court System, ICS). Ce mécanisme permet à une entreprise d’attaquer un Etat devant un tribunal arbitral d’exception si elle estime qu’une décision politique a violé les règles du traité et lésé ses intérêts économiques.

    Voilà , encore une fois l'Europe s'est faite  avoir par un traité qui permet aux entreprises privees étrangères  de supplanter les règles de sécurité alimentaires , physiques et sanitaires dépendantes en principe exclusivement des états qui sont rédigées et approuvées  par les représentants de la volonté populaire.  Ce traité avec l'ICS s'oppose aux volontés démocratiques des peuples dans lesquels le CETA s'appliquera. 

    Les ONG et la société civile, très hostiles à l’ICS, n’ont toutefois pas déposé les armes. L’organisation écologiste Les Amis de la Terre a appelé « les Etats européens à rejeter la ratification du CETA », en estimant que l’arbitrage, bien que « légal », n’en est pas moins « injuste », car « il donne des droits privilégiés au big business pour contester nos normes sociales, environnementales et sanitaires ». Une pétition, soutenue par 150 organisations européennes, a récolté depuis janvier un peu plus de 500 000 signatures pour appeler à la fin de ces mécanismes d’arbitrage.

    Voilà qui est rassurant , l'ICS est une erreur et il est dément de constater que des juristes de l'UE ont pu adhérer à un tel protocole qui donnerait aux entreprises plus de pouvoir que celui les états , le milieu des affaires supplanterait le pouvoir de la démocratie. 

    Ce nouveau monde est vraiment débile , faire confiance au milieu des affaires est une grossière erreur. 


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  • Le gouvernement instaurera cet été un bonus-malus sur les contrats courts par un décret qui s’attaquera aussi à la « permittence » et aux cadres à « hauts revenus », dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, a annoncé, lundi 29 avril, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, dans un entretien aux Echos.

    Il nous reste plus d’un mois et demi pour mener les réunions bilatérales et faire les arbitrages. Tout cela aboutira à un décret à l’été », a déclaré Mme Pénicaud.

    Après de nombreux rejets du syndicat des patrons , le medef , le gouvernement insiste pour taxer les contrats de travail de  courte durée  , surtout pour des raisons financières. Le budget va être difficile à boucler . Cette décision sera prise courant Juillet ce qui laissera le temps nécessaire aux lobbys d'intervenir et fairê monter la pression aux risques de chomage et aux fermetures de petites entreprises , ou alors , imaginons une grève de patrons , ce serait une nouveauté en adéquation avec le nouveau monde à moins de pratiquer le black-out .

    Comme ce nouveau monde pourrait nous surprendre , il n'y a pas de limites. 

     


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  • Le 1 mai est aussi la fête du premier mais !! 


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