Bravo , le sombre héros.

L'Iran et les grandes puissances ont scellé dans la nuit de samedi à dimanche un premier accord historique pour contenir le programme nucléaire iranien, mais Téhéran et les Etats-Unis ont aussitôt étalé leurs divergences sur la question de l'enrichissement.

Quel intérêt de signer un accord qui ne porte sur rien d’essentiel , je ne vois pas la nécessité de se laisser à nouveau berner par les ayatollahs dont le but répété depuis peu était la destruction de leur voisin, il me semble que dans la balance le besoin d’exporter des biens et de pouvoir acheter du pétrole ont du peser beaucoup plus lourd que la paix et la sécurité du monde.

L’enrichissement de l’Uranium sera toléré et sans doute peu contrôlé, les démocraties encore une fois se sont elles même laissées rouler dans la farine, en tête bien évidemment les anglo-saxons qui ne rêvent que de revoir leur balances commerciales pencher à leur avantages,  puis, n’oublions pas que nous avons des industries automobiles en recherche de nouveaux clients. Pour tout ça , tous sont prêt à signer n’importe quoi pour faire du fric , c’est pour cela que les démocraties seront toujours en danger.  

C’est comparer notre époque à celle des années 30.

Serait ce là le principal souci des entrepreneurs et petits patrons, de s'impliquer en politique ?  Une façon comme une autre de peser sur des décisions du pouvoir pour pousser  au mieux leurs intérêts , la porte grande ouverte aux conflits d' intérêts, cela  ne semble pas décoiffer  le syndicat à l'origine de cette entreprise. Le patronat veut se lancer dans une carrière politique pour montrer que ses adhérents sont aussi bons aux commandes du pays que dans leurs entreprises, à mon avis, dans l'entreprise le populaire est protégé par le pôle emploi et par les indemnités de chômage, que serait la faillite de l'état laissée entre des mains aussi peu expertes. le filet de sauvetage serait de plus en plus distendu, sauf pour eux bien sur, l'exemple du politique en place ne laisse pas de doute sur leur comportement pourtant tant décrié , ne serait ce pas là,  la finalité de cet intérêt récent pour la chose publique ?

Ecoutez les grondements à droite, nous avons encore une chance, celui de pouvoir voter, quant sera t il demain ? 

Des gueux , c'est dégueux ...