• 12h00

    Cela fait quatre heures que nous roulons sur toute petite route, les champs ne sont plus cultivés depuis longtemps de temps à autre nous dépassons une maison délabrée, vide depuis longtemps, des arbustes se sont mis à pousser dans les prairies, je reconnaissais les paysages de la campagne grâce aux films anciens que j’avais pu voir. La nature a repris tous ses droits et tout son territoire , personne ne vient entretenir chemins , routes et prairies.  Nous n’avons pas encore osé nous aventurer dans l’une d’elles, il est prudent de suivre les conseils de Mario que nous avons quitté ce matin. Nous avons emporté avec nous de quoi boire, et bientôt , il nous faudra nous arrêter pour trouver de l’eau fraîche pour étancher notre soif, la route est relativement plate, bordée d’arbres , nous offrant une ombre bienfaitrice.  Nous roulons sans précipitation, nous roulons à notre rythme, nous n’avons rencontré encore personne, c’est mieux ainsi. Nous avons de la chance, l’air de la campagne est doux,  les routes ne sont pas en bon état,  l’asphalte s’est désagrégé pour laisser place à des gravillons et des trous assez profond que nous devons  éviter. Nous roulons quand c’est possible cote à cote , afin de pouvoir discuter sur les différentes options que nous devons prendre, quelle intersection choisir à chaque croisement. Nous décidons que nous arrêterons dès que nous trouverons une nouvelle bâtisse au bord de la route. Enfin, au loin ,  on distingue un toit, sans cheminée, celle ci a du tomber, lors des tempêtes provoquées par le réchauffement climatique. Nous cachons nos montures dans un taillis. Je prends à tout hasard, un gourdin, Félicité imite mon geste et nous voici parti en patrouille vers cette maison abandonnée. Un chemin étroit subsiste pour tout accès, c’est une maison de pierre, basse et très longue, les fenêtres sont encore fermées, par de lourds volets de bois, au fond de l’esplanade d’accès, on découvre une grande bâtisse, un hangar sans doute pour ranger pour le matériel agricole, tracteur et autres véhicules, peut être aussi une étable qui servait à abriter les  animaux d’élevage. Au centre l’esplanade un puit.

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  • « L'avocat général de la Cour de justice de la République (CJR) a requis, jeudi 29 avril, quatre ans de prison, dont deux ferme, à l'encontre de l'ancien ministre de l'intérieur Charles Pasqua, jugé pour trois affaires de corruption présumée entre 1993 et 1995. L'avocat général  a, en outre, demandé 200 000 euros d'amende et une interdiction de mandats électifs. » ( Source le Monde)

    Est ce l’épilogue des nombreux procès à rebondissement qui finissent par fatiguer les juges,  les magistrats et les politiques, d’autant que le public en a raz la casquette de ces conneries. Il eut fallu juger ce quidam beaucoup plus tôt, mais voilà, quand les partis RPR et UMP sont aux affaires,  tout est mis en œuvre pour étouffer le scandale et  blanchir les délinquants notoires dès l’instant qu’ils sont dans la sphère des pouvoirs.  Je suggère que ceux qui ont œuvré pour faire reporter cette cours de justice soient eux aussi jugés , car , ils méritent un  châtiment, la faute est d’autant plus grave qu’elle décrédibilise les politiques en les rendant presque intouchables, ne vous étonnez donc pas du niveau des abstentions aux urnes lors des dernières élections, le « tous pourris »  tire sa source dans ce comportement  protecteur du copain de l’ami du Chef , alors, envoyez le Chef en cours de justice car, finalement tout se fait en son nom ou au nom de son parti.

    Dans ce cas précis,  le verdict ne saurait être une surprise .. la relaxe est probable, le microcosme politique de droite se méfiera toujours d’un ancien ministre de l’intérieur.

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  • Voyage  jour 1

    8h00

    Il fait très doux, Malvina nous a préparé de quoi nos restaurer avant notre départ, nous sommes prêt à affronter l’inconnu , Félicité a préparés nos sacs, nous savons rouler sur nos wello, et c’est là le principal, Mario nous a prévenu, méfiez vous de tous ceux que vous rencontrerez, éviter les axes routiers, bien sur,  il n’y a pas de véhicules, mais ces grandes routes attirent voyageurs et brigands. Rester sur des petits chemins, vous trouverez des maisons abandonnées dans lesquelles il vous sera possible de vous abriter la nuit. Puis, vous pourrez vous y installer quelques jours pour y  trouver un peu de repos avant de poursuivre notre chemin vers l’ouest en ensuite vers le sud. Les adieux sont émouvants mais, il est temps de partir, nous allons quitter la périphérie des tours pour vivre la vraie vie et pas celle que nos aînés nous ont construits à l’abri du monde vivant , à l’abri des risques, nous  ferons connaissance avec la nature et nous y fondre.

    Alors chargés chacun d’un sac de survie,  nous partons tous les deux vers l’ouest, vers le soleil couchant, Mario nous a confié une boussole qui nous aidera à nous guider. Je transporte aussi le petit matériel de première nécessité, de quoi réparer nos machines, et de quoi panser les petites blessures, nous avons été vaccinés contre presque toutes les maladies connues lorsque nous étions encore bébés.  A nous la route et les chemins, que l’aventure continue .. je regarde Félicité , je lis dans ses yeux la joie de partir vers d’autres contrées et l'envie d’essayer de se construire une vie nouvelle loin de lois absurdes.

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  • Les risques, ce ne sont pas les  agences de cotation qui les prennent, elles sont financées par les investisseurs financiers pour lesquels elles donnent des notations sur la santé économique des pays. Ces agences sont loin d’être indépendantes , ce petit monde de la finance se protège au risque de plonger le monde dans le désastre , une fois de plus , mais cette fois, il faut que les pays laissent ces officines et les financiers boire la tasse, au point de ne plus pouvoir se relever, que les politiques oublient leur soumission au grand capital. Aucune régulation ne sera obligatoire,  nous assistons au bras de fer entre les politiques qui voudraient taxer les  banques et les financiers qui  rechignent à prêter de l’argent à des taux raisonnables aux pays endettés.  La méthode est dégoûtante et montre une fois de plus que les politiques n’ont aucun pouvoir sur l’économie, grande comme petite,  il suffit de voir avec quel brio les restaurateurs se sont assis sur leurs promesses de faire profiter les clients de la baisse de TVA octroyées par Son Altesse, alors  pensez donc, pour les banques. J’entends les banquiers et les financiers rigoler à gorges déployées en montrant du bout des  doigts les commentaires sirupeux des experts à propos des taux exigés à la Grèce,  au Portugal, à l’ Espagne , la France aura aussi son mauvais quart d’heure, on n ‘entend plus l’agité du palais, sans doute a t il compris qu’il ne vaut mieux pas qu’il  ramène sa fraise en ce moment, ce pourrait être sa fête.  L’Europe est muette et soumise ,  car elle aussi doit emprunter pour son propre compte. Il serait temps de mettre un coup de balais dans la fourmilière et faire le ménage, nous ne devons cesser d’ être pris en otage par quelques individus malfaisants. J'avais vaguement entendu dire, moraliser les mannoeuvres financières, où en sommes nous ?


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  • 23h00

    C’est ainsi qu’une partie de la population fut mise à l’écart, sauvegardant jalousement ses biens et sa technologie, elle se mit à vivre dans des camps retranchés, protégés contre les intrusions des malades par des moyens policiers qui en interdisaient les accès.

    Félicité et moi sommes donc les descendants de ses égoïstes qui se sont enfermés et ont laissé leurs anciens concitoyens mourir de maladies et de faim. Les nantis sont devenus les Résidents de Droits, les Résidents de Non Droit sont les descendants des survivants  laissés pour compte. La honte nous étreints Félicité ne peut retenir à nouveau ses larmes. Ce qui nous avons appris ce soir répond à mes attentes, savoir pourquoi et comment nous sommes devenus ce que nous sommes. Il est temps aujourd’hui de partager ce que nous savons avec ceux que nos ancêtres ont  spoliés. Nous devrons désormais vivre avec cette honte qui planera à jamais au dessus de nous,  il nous faut nous évader loin des ces maudites tours ou l’esprit des fondateurs reste toujours aussi sectaire. La tache originelle ne pourra pas s’effacer aussi facilement, sentiments terribles bien que nous n’en soyons Félicité  et moi, pas responsable du tout.

    Il est tard, nous embrassons nos amis et allons dormir, demain , nous partirons probablement , il est temps de quitter nos amis , l’amitié de  Mario et de Malvina nous manquera , nous reviendrons les visiter quand nous nous seront installés.

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